Relaxe et amendes à l’encontre de hirakistes
Deux des cinq prévenus, des hirakistes interpellés en marge de la 117e édition du hirak à Tiaret et contre lesquels le représentant du ministère public avait requis une peine de six mois de prison ferme, ont été relaxés, alors que les trois autres absents à l’audience se sont vus condamnés au versement d’une amende de 30 000 DA chacun pour «attroupement non armé», «incitation à attroupement non armé» et «trouble à l’ordre public». Cela intervient à l’heure où le sort d’autres hirakistes, eux aussi interpellés, reste inconnu. Idem pour quatre autres jeunes Tiarétis interpellés à Bab El Oued, à Alger, en marge de la 121e marche avortée et incarcérés depuis. Si d’aucuns pensent que ces décisions judiciaires tendent vers l’apaisement, d’autres disent qu’ils ne comprennent toujours pas pourquoi on continue d’interpeller des hirakistes pacifiques, comme c’est le cas du jeune Dahmani Mohamed.