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GASTRONOMI­E

Wenn sich der Sommer dem Ende zuneigt, erscheinen die Früchte auf dem Markt, mit denen man ihn noch einmal auf den Tisch zaubern kann.

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Divines mirabelles

Ein später Sommergruß

En matière de météo comme en gastronomi­e, les saisons ne sont plus ce qu’elles étaient. Pensons aux fraises de mars insipides, par exemple. Les mirabelles, elles, font partie des produits qui restent de saison car elles ne sont pas assez connues pour être produites dans l’hémisphère sud. Leur aire de production se limite ainsi à l’est de la France, les plus célèbres venant de Lorraine. On en trouve de la mi-août à la fin du mois de septembre. Le nom « mirabelle », qui signifie « belle à voir » en latin, semble provenir du village provençal de Mirabel. Car avant d’être alsacienne et lorraine, la mirabelle fut plantée dans le Sud de la France.

Le fruit se prête vraiment à toutes les préparatio­ns, sucrées avant tout. Le grand classique reste la tarte à la mirabelle, une des meilleures. Les adeptes commencent tous par couper et dénoyauter les fruits et à les placer – serrés – sur une pâte brisée. À partir de là, les avis divergent. Certains versent un mélange crème-sucre-oeufs (avec un peu d’eau-devie) sur les fruits. Ils obtiennent une tarte gourmande et moelleuse. D’autres renoncent à la crème et aux oeufs, se contentant de saupoudrer généreusem­ent de sucre. La tarte aura un effet un peu caramélisé voire confit, très sympathiqu­e.

En plat salé, ce fruit à l’arôme subtil se marie aux viandes blanches : veau, porc, pintade, mais aussi pigeon ou canette. La recette suivante propose de cuisiner un filet de veau avec une sauce réduite dans laquelle on ajoute des mirabelles poêlées. Et vous savez ce qu’on dit : les mirabelles, c’est une seule fois dans l’année. Alors, aux fourneaux !

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