Ecoute

« NICOLE FERRONI

Sie war es gewohnt, vor anderen zu sprechen, denn in ihrem früheren Leben war sie Lehrerin. Heute steht sie auf der Bühne und vor der Kamera. Und wenn sie Zeit hat, dann schreibt die quirlige Komikerin auch noch.

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Je suis bouffonne profession­nelle, Guignol intermitte­nte, comédienne et auteure.» Ainsi se décrit Nicole Ferroni. Cette humoriste se produit au théâtre, dans des sketchs qu’elle écrit elle-même, mais aussi à la télé et à la radio. Elle est surtout connue pour ses billets d’humeur – d’humour plutôt ! – percutants, sur France Inter, une radio publique française.

Pétillante et à la verve vive, la jeune femme de 36 ans allie toujours des analyses politiques acerbes à ses diatribes humoristiq­ues. Nicole Ferroni, c’est aussi un débit de paroles incroyable­ment rapide. Son discours effréné lui permet de placer par petites touches ses opinions politiques. Elle aime aussi glisser des jeux de mots un peu partout. Sa spécialité ? Attaquer le programme des politiques français, en montrant leurs contradict­ions ou en dénonçant les conséquenc­es dramatique­s de certains de leurs projets, comme celles liées au CETA (accord commercial signé entre l’union européenne et le Canada), projet auquel elle est particuliè­rement opposée.

Née à Casablanca, Nicole Ferroni grandit dans la région de Marseille. Ses parents, tous deux enseignant­s (sa mère est professeur­e d’allemand et son père, de chimie), lui insufflent sa toute première vocation : professeur­e de biologie en lycée. C’est, selon ses termes, « grâce à Sarkozy », ancien président français, que Nicole Ferroni change de métier, en 2011. « Lors des licencieme­nts de profs dans la fonction publique, j’ai fait partie du lot… J’ai donc décidé de me réorienter vers l’humour », explique celle qui écrivait déjà des textes de slam à ses heures perdues. Très proche de ses parents – chez qui elle vit toujours d’ailleurs –, elle trouve auprès d’eux une grande inspiratio­n pour ses sketchs. « Mon père et ma mère sont les deux plus grands humoristes au monde en fait ! En plus, je ne supporte pas de travailler dans le silence. Ma famille étant très bruyante, j’ai ma dose de décibels ! »

« Mon boulot de chroniqueu­se ne permet pas de changer les choses, mais de dire aux politiques qu’on n’est pas dupe. »

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