Le Mariage de Figaro

Beaumarchais

Suzanne et Figaro sont sur le point de se marier. Mais le Comte, aussi amoureux de Suzanne, et la vieille Marceline, qui convoite Figaro, ne comptent pas les laisser faire. Le premier tente tout pour séduire la future épouse. Quant à Marceline, qui a prêté de l’argent à Figaro en échange d’une promesse de mariage s’il ne la remboursait pas, elle intente un procès contre le futur époux pour qu’il honore sa parole. Ce dernier, incapable de lui rendre son argent, se voit contraint de l’épouser. Or, acte III, on découvre que Marceline est la mère de Figaro…

Valet frondeur qui revendique son droit au bonheur, Figaro apparaissait déjà dans le Barbier de Séville, premier volet de cette trilogie qui se clôture avec La Mère coupable.

Son monologue dans le dernier acte dénonce les classes sociales. « Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela vous rend fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus », accuse-t-il le Comte. Même si, comédie oblige, tout se finit bien, cette pièce a des accents révolutionnaires, prémices des doléances de 1789. Ce dialogue en prose de cinq actes datant de 1784 inspirera aussi Mozart qui écrira en 1786 son opéra bouffe, Les Noces de Figaro. Le Mariage de Figaro. Beaumarchais. Éditions Petits Classiques Larousse. 288 pages. Niveau difficile.