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DAVID FOENKINOS

Wer kann glauben, dass David Foenkinos aus einer Familie stammt, in der Bücher keine Rolle spielten? Für ihn änderte sich das, als er todkrank mit Lesen seine Seele rettete.

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C’est l’un des auteurs les plus lus en France. Récompensé de nombreux prix littéraire­s, David Foenkinos ne se repose pas sur ses lauriers pour autant. Chaque nouveau roman est plus élaboré, plus abouti que le précédent. La passion de Foenkinos pour la lecture et l’écriture a quelque chose de mystique. En 1991, à 16 ans, du fait d’une grave maladie du coeur, il est à l’article de la mort. « Fréquenter cette zone étrange, entre vie et mort, m’a transformé. Ça m’a transposé dans une autre réalité, beaucoup plus sensible », confie Foenkinos. Son corps sera sauvé par les médecins qui l’opèrent avec succès, et son âme, par les livres. Lui qui vient d’une famille où on ne lit pas, se plonge dans Belle du Seigneur d’albert Cohen ou dans L’étranger d’albert Camus. « Suite à cette expérience de la mort, j’ai développé une énergie incroyable. J’avais envie de tout lire, de tout voir, de tout découvrir. »

Boulimique de livres, Foenkinos suit des études de lettres à la Sorbonne et se met à écrire. Parallèlem­ent, il suit une formation de jazz et devient professeur de guitare. Sa carrière d’écrivain débute véritablem­ent après le succès de son premier roman Inversion de l’idiotie, couronné en 2002 par le prix François-mauriac. En 2011, il adapte au cinéma son livre à succès La Délicatess­e avec le réalisateu­r Stéphane Foenkinos, qui est aussi son frère. Avec Audrey Tautou et François Damiens en rôles principaux, ce drame sentimenta­l va conquérir le public au-delà des frontières françaises. Puis, en 2014, c’est la consécrati­on : David Foenkinos obtient le Goncourt des lycéens et le prix Renaudot pour Charlotte. À l’époque, beaucoup de critiques pensaient que ce livre ne marcherait pas, à cause de son format d’écriture en strophes. Mais l’histoire de Charlotte Salomon, jeune artiste peintre juive allemande, morte à Auschwitz en 1943, bouleverse­ra plus de 400 000 lecteurs.

Aujourd’hui âgé de 44 ans, le romancier au style tendre et loufoque, traduit en plus de 40 langues, émerveille, trouble et émeut toujours autant ses lecteurs. Dans Vers la beauté, paru en mars 2018, on y découvre le rapport de l’auteur à l’art. « La beauté est comme un état amoureux avec le monde », affirme Foenkinos. Du grand art.

« Être écrivain c’est être obsessionn­el et libre. »

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