10 LES AMBITIONS DANS LE GOLFE PERSIQUE
La France n’a pas de relation historique forte avec les pays du Golfe persique, comme c’est le cas du Royaume-uni. Les États-unis sont déjà un acteur incontournable de cette région. Pourtant, l’hexagone ne cache pas ses ambitions. Les relations diplomatiques sont principalement basées sur le business. La France achète aux pays du Golfe du pétrole. En échange, elle leur vend des armes et des avions.
De tous les pays du Golfe, le Qatar est le plus présent en France. Il a acheté des clubs de sport (dont le célèbre club de foot Paris Saint-germain), des courses hippiques prestigieuses (comme le Prix de l’arc de Triomphe), des hôtels de luxe à Paris, et des parts dans de grands groupes français (Total, LVMH…). Mais depuis juin 2017, une grave crise diplomatique oppose le Qatar à l’arabie saoudite. Or, cette dernière est également un précieux partenaire économique. Paris doit donc jouer les équilibristes pour ne pas se fâcher avec les deux pays. La France a pris l’habitude de fermer les yeux sur la politique de l’arabie saoudite : absence de liberté individuelle, torture des opposants politiques, crimes au Yémen, etc.
Les Émirats Arabes unis, eux, ont choisi de placer leurs relations avec la France sous le signe de la culture. Ce pays, de la taille de l’autriche, a ouvert en 2017 une antenne du Louvre dans sa capitale, Abou Dabi. Pour la première fois au monde, un musée est né d’un accord diplomatique.
En Iran, les intérêts économiques de la France sont menacés par les États-unis. Depuis qu’il s’est retiré de l’accord sur le nucléaire iranien, Donald Trump a menacé les entreprises européennes faisant du commerce avec l’iran d’être exclues du marché américain.
En Irak, la France soutient militairement et économiquement le gouvernement en place dans sa lutte contre le terrorisme. Néanmoins, les relations économiques entre les deux pays restent faibles.