Les insultes racistes, antisémites, xénophobes et homophobes
(à ne pas utiliser !)
De nombreuses insultes stigmatisent l’origine d’une personne, sa couleur de peau ou son orientation sexuelle. Ce qui est évidemment très grave et puni par la loi. Nous n’expliquons pas ici leurs origines précises, mais prenons le temps de les citer afin de les identifier. La perception des insultes change avec le temps. Il y a 20 ou 30 ans, la plupart des insultes homophobes écrites ici étaient prononcées partout : dans les cours d’école, sur les terrains de sport, au travail ou à la télévision. On les disait « pour rire » ou « pour faire comme les autres ». Pourtant, ces insultes sont loin d’être neutres : « Enculé ! » ou «Va te faire enculer!» sont stigmatisantes pour la communauté gay, car la sodomie
est le symbole de l’acte sexuel homosexuel. Aujourd’hui, la société française évolue. Ces insultes homophobes, qu’elles soient prononcées contre une personne homosexuelle ou hétérosexuelle, homme ou femme, sont de plus en plus dénoncées et condamnées.
Insultes contre les Noirs : nègre, négresse, bougnoule, bamboula, boukak, singe. Insultes contre les personnes originaires d’afrique du Nord : raton, bougnoule, bicot, métèque, mouloud, boukak. Insultes contre les Asiatiques : asiate, niac, niakoué, bol de riz. Insultes antisémites : youpin, youp, youtre. Insultes homophobes contre les hommes : pédé, tapette, tarlouze, tante, tantouze, tafiole, enculé, folle, fiote. Insultes homophobes contre les femmes : gouine, gouinasse. Insultes xénophobes : mulâtre (métisse), espinguoin (espagnol), boche (allemand).