GASTRONOMIE
In dieser Ausgabe: die Osterpastete
« La tradition a du bon ». Et pour Pâques, la tradition a effectivement de quoi satisfaire les gourmets. Les entrées mettent en scène les oeufs, qu’ils soient pochés, au plat, à la coque ou durs, mais aussi les petits légumes de printemps croquants. En plat, le gigot d’agneau est une institution. En dessert, on célèbre le chocolat dans d’innombrables variations.
Dans le centre de la France, le Berry et le Poitou, il n’y a pas de repas de Pâques sans pâté. Le pâté berrichon, ou du Poitou, est en fait une tourte ou un pâté en croûte dans lequel on a enfoui des oeufs durs. Et c’est tellement bon qu’on peut en faire toute l’année. Une légende assure que, si l’on consomme un pâté berrichon fait avec des oeufs pondus le vendredi saint, on est protégé pendant un an des morsures de serpents !
Le pâté berrichon peut prendre différentes formes. Les esthètes utiliseront un moule à pâté, long et rectangulaire, dont on peut démonter les bords. On peut aussi imaginer un moule de forme ronde ou encore des mini-pâtés farcis avec des oeufs de caille. Chaque famille, chaque traiteur a sa propre recette. Pour la pâte, on préférera la pâte brisée. Côté farce, un mélange porc-veau l’emporte. Mais on connait aussi des recettes où l’on utilise du lapin. Enfin, pour souligner le côté printanier du mets, n’hésitez pas à utiliser des herbes aromatiques : sarriette, persil, romarin, thym.