ANALYSE DE L’OEUVRE
Charles Baudelaire écrit exclusivement de la poésie. Face aux romantiques jugés trop lyriques, il appartient à la jeune génération qui se retranche derrière le symbole. En somme : dire beaucoup en peu de mots. L’oeuvre Les Fleurs du mal offre, avec un début et une fin, un parcours symbolique à travers le mal-être et les questionnements du poète. Dans ce recueil, la majorité des poèmes sont des sonnets. Une forme (deux quatrains, groupes de quatre vers et deux tercets, groupes de trois vers) permettant d’exprimer l’ennui, les doutes, l’angoisse, le mal du siècle, le spleen du poète qui peine à trouver sa place dans la société. Comment apaiser ces errances de l’âme ? La mort est-elle la seule solution ? Considéré comme un poète symboliste, Baudelaire signe une oeuvre quasiment autobiographique en vers, mais aussi en prose. Le Spleen de Paris (Pariser Spleen) publié en 1869 reprend, cette fois-ci en prose, les sujets déjà traités dans Les Fleurs du mal.