ANALYSE DE L’OEUVRE
Dans son écriture, Flaubert pratique le réalisme. Être au plus près de la réalité, sans réflexions subjectives, sans que le lecteur puisse déceler la personnalité ou l’opinion de l’écrivain, sans envolées lyriques du romantisme. Chaque phrase doit sonner juste. Et pour ce faire, chaque phrase doit passer le test du « gueuloir ». Dans son bureau de Croisset, Flaubert lit ses phrases à très haute voix, puisqu’il les gueule (le terme est de lui) au point de se casser la voix parfois. Parmi ses oeuvres :
Madame Bovary (Madame Bovary) (1857), Salammbô (Salambo) (1862), L’éducation sentimentale (Lehrjahre des Herzens) (1843), et Bouvard et Pécuchet (Bouvard und Pécuchet) (paru en 1881, à titre posthume), qui restera inachevé. Madame Bovary fait scandale. Le succès de Salammbô, qui traite d’un épisode historique, est retentissant. L’éducation sentimentale est un roman dans lequel il ne se passe pas grand-chose (il faut bien le reconnaître…), mais où les descriptions sont abondantes.