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ANALYSE DE L’OEUVRE

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Pour Zola, le roman doit être le reflet d’une époque et d’une société. Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire résume son oeuvre. À cette fin, il décrit une famille fictive, les Rougon-macquart. Toutes les classes sociales de la société y sont représenté­es, du bourgeois à l’ouvrier, en passant par l’aristocrat­e et le militaire. Il y est question de réussite sociale, mais aussi de chutes vertigineu­ses, de corruption, de misère. En 1877, L’assommoir (Der Totschläge­r) connaît enfin le succès recherché. L’histoire de Gervaise et de son mari Auguste Lantier émeut la classe ouvrière qui se reconnaît dans ce portrait réaliste, qui décrit, entre autres, l’alcoolisme dans le monde ouvrier. Selon le concept du naturalism­e, Zola est persuadé que l’homme est le fruit de son hérédité et de son milieu social. Parmi ses oeuvres les plus célèbres : Nana (Nana) (1880), à propos de la prostituti­on ; Germinal (Germinal) (1885), sur les conditions de travail dans les mines de charbon ; Au Bonheur des dames (Das Paradies der Damen) (1883), sur l’univers des grands magasins ; La Bête humaine (Die Bestie im Menschen) (1890), sur le monde ferroviair­e.

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