ANALYSE DE L’OEUVRE
Après ses premiers livres L’invitée (Sie kam und blieb) (1943) et Le Sang des autres (Das Blut der anderen) (1945), Simone de Beauvoir se fait mondialement connaître avec Le Deuxième Sexe (Das andere Geschlecht). Beaucoup la considèrent comme la théoricienne du féminisme. Avec fierté, elle clamera plus tard : « On ne me dira jamais trop féministe ». En 1954, elle obtient le prix Goncourt pour son roman Les Mandarins (Die Mandarins von Paris). Son oeuvre est variée : essais, romans et récits autobiographiques avec Mémoires d’une jeune fille rangée (Memoiren einer Tochter aus gutem Hause) (1958) ou La Cérémonie des adieux (Abschied von JP Sartre) (1981). Avec Sartre, elle enchaîne aussi les voyages officiels dans des pays comme L’URSS, Cuba, la Chine maoïste. Tous deux prônent la révolution du prolétariat, sans remettre en cause l’idéologie communiste ni les crimes de masse. L’aveuglement du couple à cette époque est flagrant dans certains de leurs écrits au sujet des pays communistes. Ce n’est que plus tard que Simone de Beauvoir concèdera une certaine naïveté à l’égard des pays de l’est.