LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
Nach der Präsidentschaftswahl stehen im Juni die französischen Palamentswahlen an. Ist diese Abstimmung im aktuellen politischen System Frankreichs noch besonders relevant?
À quoi servent les élections législatives? Comme leur nom l’indique, les élections législatives concernent la législation, les lois. Elles peuvent s’appliquer au budget de l’état, à la taille des piscines ou à la sécurité des ascenseurs...
Ce pouvoir législatif est exercé par la représentation nationale, le Parlement. Celui-ci est bicaméral, c’est-à-dire divisé en deux chambres. On parle de « chambre basse » pour désigner l’assemblée nationale, et de « chambre haute » pour le Sénat. Les sénateurs sont élus au suffrage indirect. Ce sont les députés de l’assemblée nationale que les Français éliront les 12 et 19 juin prochains.
Dans la pratique, les pouvoirs exécutif et législatif ne sont pas aussi divisés que dans la théorie. L’élysée est à l’origine de certaines lois et supervise l’action du gouvernement. Ce dernier propose ensuite des projets de lois au Parlement. Une partie importante du travail de l’assemblée nationale consiste alors à discuter, adapter et voter ces ébauches de loi. Certains dénoncent une transformation du parlement en une « chambre d’enregistrement » des réformes décidées par le président et « son » gouvernement.
Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que le parti majoritaire à l’assemblée nationale est, en général, le même que celui du gouvernement. Et du président. Cette spécificité de la Ve République s’explique par le mauvais souvenir de la IVE, qui a vu se succéder 24 gouvernements de 1946 à 1958. Le général de Gaulle a tout fait pour éviter cette instabilité. Ses successeurs ont continué la présidentialisation du régime. Un exemple : le Premier ministre est désigné par le président. Même si, de facto, il est choisi dans les rangs du parti qui a gagné les élections législatives.
Dans le système politique français, les coalitions ne sont ni indispensables ni souhaitées. Tout comme les cohabitations. La dernière en date a réuni, de 1997 à 2002, un président de droite, Jacques Chirac, et un Premier ministre de gauche, Lionel Jospin. Depuis, le mandat du président a été réduit à cinq années, coïncidant avec celui des députés. Les élections législatives confirment donc la préférence exprimée par les Français lors de la présidentielle.
Pour le parti majoritaire, la devise pourrait se résumer en The winner takes it all – « le vainqueur prend tout » – et pour les partis perdants, condamnés à l’opposition, en Vae victis – « malheur aux vaincus ».