Avant que le monde ne se ferme
Depuis quatre générations, les Torvath dressent leur chapiteau rouge et bleu un peu partout où le vent les porte. Au fil du temps, cette troupe familiale, la kumpania, comme ils aiment s’appeler, a su s’élever au rang des plus grands cirques. Parmi eux, Anton – ou, de son nom secret, Moriny Akh – a un don : il sait parler à l’oreille des chevaux et les dresser. Il est né après la Première Guerre mondiale dans cette grande famille de trapézistes, de dompteurs et de diseuses de bonne aventure.
Comme les fils et les filles du vent, il traverse les époques où la folie des hommes persécute les minorités juive et tzigane.
Alain Mascaro, écrivain voyageur né en 1964, signe ici un premier roman poétique et sensible. Mais c’est une histoire qu’il porte depuis une trentaine d’années et qui a d’abord existé sous forme de nouvelle. Avant que le monde ne se ferme a été écrit pendant un confinement lors de la pandémie de Covid-19, en Thaïlande.