Anthénea, l’habitat du 3e millénaire
Une élégante capsule blanche flotte depuis 2017 dans le port de Trébeurden, en Bretagne. Il s’agit du premier prototype de maison flottante Anthénea. D’une surface de 50 m2, cet habitat allie raffinement et écologie. Avec son solarium sur le toit et sa baie vitrée intégrée dans la coque – dévoilant ainsi les fonds marins –, le logement Anthénea est particulièrement prisé des hôteliers de luxe. Mais ses créateurs l’ont aussi pensé comme un habitat du 3e millénaire, c’est-à-dire adapté à un mode de vie sur la mer, pour pallier la montée des eaux sur les littoraux. Avec son système d’ancrage de vis à sable, son fonctionnement à l’énergie solaire et ses matériaux 100 % recyclables, Anthénea a un impact sur l’environnement très limité. La capsule produit ce qu’elle consomme et ne rejette que de l’eau propre. Stable, elle doit résister aux intempéries et a été conçue pour éviter le mal de mer. Dépassée, la soucoupe volante comme symbole du futur : voici la soucoupe flottante !
Pourquoi, au bout d’un moment, une bulle de savon – paf ! – éclate-t-elle ? C’est la question (essentielle et très sérieuse) sur laquelle des chercheurs de l’université de Lille se sont penchés. Réponse : ce qui provoque l’éclatement d’une bulle est la diminution de son épaisseur par « dégoulinement » du liquide vers le bas, et l’évaporation du liquide au sommet de la bulle. Les chercheurs ont alors tenté une expérience. Ils ont ajouté au savon une substance qui absorbe l’humidité de l’air : du glycérol. Résultat : la bulle de savon a duré pas moins de… 465 jours.
Les chercheurs continuent actuellement leur travail et leurs observations sur les « bubulles ». Nous n’hésiterons pas à vous tenir au courant. Voilà, voilà, voilà.