Aïe, aïe, aïe, j’ai mal à l’oreille !
L’élision Die französische Grammatik und ihre Besonderheiten, ganz einfach erklärt.
Élision du « e »
L’article « le » et les mots « de », « me », « se », « ne », « te », « jusque » et « que » s’élident toujours devant un nom (commun ou propre) commençant par une voyelle ou un ⋅ « h » muet :
Les chiens d’amandine sont adorables. ⋅ ⋅
Il n’hésite pas à aller jusqu’en Inde.
⋅ Je crois qu’il t’aime bien.
Arthur s’est fait mal en tombant.
Attention : devant un mot d’origine étrangère commençant par « y », l’élision ne se fait pas : le yaourt, le Yémen, le yoga…
Les pronoms « ce », « je » et « le » présentent l’élision uniquement devant un verbe conjugué : ⋅ ⋅ C’est dans cette rue que j’habite.
Ce pull, ma mère me l’a acheté hier.
Élision du « a »
Devant les mots féminins, l’élision du « a » ⋅ est une obligatoire voyelle ou quand un « h » l’article muet : « la » précède l’orange, l’araignée, l’intégralité, l’hirondelle...
Attention : devant un mot d’origine étrangère commençant par « y », l’élision ne se fait pas : la yourte, la yaourtière…
On élide le « a » du pronom « la » quand il est placé avant le verbe conjugué et que le verbe ⋅ commence par une voyelle :
Il l’a beaucoup aimée.
Il ne faut pas confondre l’article « la » avec la note de musique « la ». Quand il s’agit de la ⋅ note, il n’y a pas d’élision :
Tu peux me donner le la ?
Élision du « i »
Dans le cas du « i », il y a élision uniquement dans la conjonction « si » quand elle est placée devant « il(s) » : ⋅ ⋅ Si elle a soif, donne-lui à boire. ⋅ S’il est fatigué, il ne sortira pas.
Je ne sais pas s’ils ont pris le train ou le bus.
Élision du « u »
Dans la langue standard et normée, le « u » ne s’élide pas, mais en français familier le « u » du pronom « tu » placé devant un mot commençant par une voyelle ou un « h » muet ⋅ s’élide fréquemment à l’oral :
Tu es encore arrivée en retard !
⋅ →T’es encore arrivée en retard !
Tu hésites à la prendre ?
→ T’hésites à la prendre ?
Attention : à l’écrit, cette élision est une faute.
Élision de « oi »
« oi » s’élide dans les pronoms « moi » et « toi » uniquement quand ils sont placés devant les pronoms « y » et « en », c’est-àdire à l’impératif : ⋅ ⋅
Fais-m’y penser !
Donne-m’en un !
Attention : dans le langage oral, l’élision de « oi » est parfois remplacée par une liaison. Celle-ci est toutefois incorrecte : Donne-moi-[z]-en un !
Cas de non-élision
Si l’élision se fait aussi devant un prénom, elle ne se fait pas devant l’initiale de ce prénom ⋅ :
Les oeuvres d’antonio Vivaldi.
→ Les oeuvres de A. Vivaldi.
Il n’y a pas d’élision devant un nom de voyelle ⋅ :
le « a », le « e », le « i », le « o », le « u », le « y »
Devant quelques mots exceptionnels, il n’y a pas d’élision : ⋅ ⋅ la énième dispute. le oui l’a emporté au référendum. ⋅ ⋅
C’est la onzième fois qu’il vient.
C’est le onze mars qu’il fêtera son anniversaire. ⋅ ⋅
Il a fait la une des journaux du jour !
C’est le un qui a gagné la course
(= le numéro un).
Précisions
Dans le cas de la lettre « h » , l’élision se fait devant un « h » muet mais pas devant un « ⋅ h » aspiré : le hibou, le haricot, le hamster, le homard, ⋅ le handicap, la harpe, etc. l’histoire, l’homme, l’herbe, l’habitation, l’honneur, etc.