L’école des femmes
Arnolphe veut se marier mais il craint qu’un jour ou l’autre, sa future femme ne le trompe. Son plan ? Épouser sa pupille Agnès, une jeune fille naïve, qu’il a élevée dans la soumission la plus complète. Car comme il le dit : « Épouser une sotte est pour n’être point sot ». Il joue ainsi sur les sens du mot « sot » qui signifie « idiot », mais aussi « cocu », trompé par son épouse. Or, l’innocente Agnès ne voit pas en Arnolphe un mari potentiel. Elle aime Horace et c’est réciproque… Représentée le 26 décembre 1662 au théâtre du Palais-royal à Paris, la comédie en cinq actes et en vers fut un succès mais aussi à l’origine d’une querelle. Avec ses farces et grivoiseries, L’école des femmes aborde des sujets sérieux et donne à réfléchir. C’est ainsi que la comédie évoque, entre autres, la question de l’éducation des femmes, à la sexualité en particulier. L’école des femmes. Molière. Éditions Le Livre de Poche. 192 pages. Niveau difficile.