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TROIS QUESTIONS À JUSTIN, FAN AMÉRICAIN D’INDOCHINE

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Comment as-tu découvert Indochine ? Pour m’aider à apprendre le français, j’ai rejoint un groupe de nostalgiqu­es des années 1980 sur Facebook. En juin 2020, un membre du groupe m’a suggéré d’écouter la chanson 3e sexe, l’un de leurs grands succès des années 1980. J’ai beaucoup aimé cette chanson, puis j’ai écouté Nos célébratio­ns, et pour la toute première fois de ma vie, je pouvais comprendre ce que j’écoutais en français. C’était un moment absolument magique ! J’ai commandé cinq albums et je les ai tous aimés. C’est très rare de découvrir un groupe et d’aimer presque tout ce qu’il fait, mais on y trouve une diversité de sujets et de styles, toujours avec cette voix particuliè­re de Nicola Sirkis.

C’est un groupe facile à comprendre quand on apprend le français ?

Absolument ! J’écoute beaucoup de musique en français, dont les chansons de Rita Mitsouko, Johnny Hallyday, Marie Laforêt, Jean-jacques Goldman… Mais je trouve que Nicola Sirkis est de loin le chanteur le plus facile à suivre. Pour apprendre le bon accent, je chante avec lui tous les jours dans ma voiture, et je profite beaucoup de cet exercice. Mais je dois ajouter que mes erreurs de prononciat­ion sont de ma faute, pas de la sienne !

Tu as eu la chance d’assister au concert du Stade de France en 2022. Quelles émotions as-tu ressenties ?

Je recommande aux lecteurs de regarder des vidéos d’indochine en concert. Tout le monde connaît les paroles, et il faut voir l’interactio­n entre Nico et les fans pour y croire. Dès que le concert a commencé, c’était comme une réunion de famille. Je pleurais encore et encore, car j’étais si content d’être là. Mais j’étais là surtout pour un moment en particulie­r. Leur premier grand tube, L’aventurier, est toujours le point culminant de leurs concerts. Pour les fans de mon âge, c’est l’histoire de leur vie, la chanson de leur jeunesse. Je voulais plus que tout partager cette expérience. Et quand ils l’ont jouée, c’était tout ce dont je rêvais. À ce moment précis, avec plus de 90 000 personnes qui chantaient l’histoire de Bob Morane, même étant étranger, je me sentais à la maison.

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