Québec injecte 865 000 $ sur trois ans pour les jeunes
Les organismes communautaires qui oeuvrent auprès des jeunes de montréal-nord recevront 865 000 $ sur trois ans grâce au renouvellement d’une entente avec Québec ; une augmentation de 75 000 $ par rapport à la dernière entente triennale.
Cet argent permettra à des organismes de réaliser des projets favorisant la réussite scolaire, le développement de l’employabilité et des compétences et le vivre-ensemble.
L’an dernier, une étude réalisée pour l’arrondissement de Montréal-nord et d’autres organisations locales faisait état d’une proportion de personnes défavorisées « particulièrement élevée » chez les jeunes de 18 ans et moins du quartier, comparativement à ailleurs sur le territoire montréalais. On y relevait aussi un sous-financement des organismes nord-montréalais.
Aux yeux de la ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, la bonification de
25 000 $ par an prévue dans la nouvelle entente est une « excellente nouvelle pour Montréal-nord ».
« C’est un accroissement du budget et c’est dédié strictement pour les jeunes de Montréal-nord », a-t-elle ajouté, lors de l’annonce faite hier.
Invitation
« J’invite les organismes de Montréal-nord qui souhaitent proposer un projet à le faire. On parle de projets qui permettront aux jeunes d’avoir une première expérience de travail, qui favoriseront leur accessibilité à la culture ou, encore, qui leur permettront de développer leurs compétences académiques ou professionnelles », a dit M Rouleau.
« Le plan d’action Priorité jeunesse répond d’abord à des statistiques comparativement plus importantes à Montréal-nord que sur le reste de l’île : celles du décrochage scolaire, des taux de chômage importants, des jeunes ménages à faible revenu, des jeunes sans diplôme », a indiqué Moaad Boussekri, codirecteur intérimaire de la Table de quartier Montréal-nord.
« Ce que l’on constate, c’est que les jeunes, enfants et familles de Montréal-nord ont besoin qu’on leur offre des actions beaucoup plus structurantes, et les organismes et concertations ont besoin de financement beaucoup plus important pour répondre à la complexité et à la multiplicité des défis systémiques vécus par ces jeunes du quartier », a ajouté M. Boussekri.