Transport en commun 23 stations du REM dans l’est de Montréal
Des quartiers de Montréal qui sont mal desservis par le transport en commun bénéficieront avec le REM de l’est du passage, toutes les 2 à 4 minutes, d’un train électrique les amenant directement au centre-ville pendant les heures de pointe.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a officiellement annoncé hier matin l’ajout de 23 stations au Réseau express métropolitain (REM), pour desservir l’est de Montréal. Les deux nouvelles antennes se rendront respectivement à Montréal-nord et Pointe-aux-trembles, en passant par Saint-léonard et Mercier–hochelaga-maisonneuve.
La mobilité des résidents de ces secteurs sera considérablement améliorée. Par exemple, il faut actuellement compter environ une heure de voiture ou d’autobus pour effectuer la distance entre le centre-ville et Pointe-auxtrembles. À bord du REM, le trajet prendra 25 minutes.
« C’est une grande journée pour l’est de Montréal, c’est le plus grand projet en transport collectif de l’histoire du Québec », s’est réjoui le premier ministre François Legault, lors de l’annonce.
Le train passera toutes les 2 à 4 minutes pendant l’heure de pointe. Le service sera offert aux mêmes heures que celui du métro de Montréal, soit de 5 h 30 à environ 1 h du matin.
Pas avant 2029
Les Montréalais devront toutefois être patients. L’objectif de la Caisse, qui pilote le projet, serait de débuter la construction du projet REM de l’est autour de la mi-2023 pour une mise en service vers la mi-2029. Le coût de cette nouvelle portion du REM est estimé à 10 milliards $. Les détails du financement ne sont pas encore arrêtés.
À terme, la Caisse estime que plus de 133 000 usagers emprunteront chaque jour en 2044 le REM de l’est, ce qui permettra de réduire les bouchons de circulation et devrait désengorger les différentes branches du métro de Montréal.
Structure aérienne
En raison de la présence des lignes du métro de Montréal et du réseau piétonnier souterrain au centre-ville, le passage du train électrique devra se faire via des structures aériennes à partir du boulevard Robert-bourassa.
Il s’insérera ensuite à la structure aérienne au centre du boulevard René-lévesque et se poursuivra sur la rue Notre-dame avant de bifurquer vers le nord à proximité de la rue Dickson et se sépareraendeuxantennesdistinctes.
« Il n’est pas question de construire une autoroute métropolitaine en plein centreville », a assuré en point de presse Valérie Plante, la mairesse de Montréal.
Des audiences seront tenues sur le prolongement du REM par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, qui a pour mission d’informer et de consulter la population sur des questions relatives à la qualité de l’environnement. La Caisse prévoit des audiences aussi tôt que la mi-2022. Le REM comprendra donc à terme un total de 49 stations réparties dans le grand Montréal, dont plusieurs sont prévues dans l’axe de la ligne rose du métro, projet qui avait été présenté par l’administration de la mairesse Valérie Plante.
Les 26 premières stations du REM sont actuellement en chantier et seront mises en service graduellement entre 2022 et 2025, en commençant par le tronçon Rive-sud.