Sur les traces d’eugenie
Sarah L’allier n’avait que 8 ans au moment de prendre une photo avec Eugenie Bouchard à l’occasion d’un camp de l’équipe du Québec tenu à Montréal, en 2014. Cette simple rencontre ne pouvait qu’alimenter le désir de l’enfant de devenir joueuse de tennis professionnelle.
« C’était une idole d’enfance et ce jour-là, elle avait même pris le temps d’échanger quelques balles avec moi », se souvient l’étoile montante du tennis.
Aujourd’hui âgée de 14 ans, L’allier est championne du Québec dans la catégorie des 18 ans et moins.
En novembre, elle a même atteint la finale d’un tournoi disputé au Salvador. Elle y a affronté, lors du match ultime, l’américaine Mia Slama.
« J’ai remporté la deuxième manche, mais j’ai finalement perdu en trois sets, a relaté L’allier. Mia, c’est plus une retourneuse, tandis que moi, je suis une frappeuse. »
En raison des circonstances entourant la COVID-19, L’ALlier a effectué un séjour de quelques semaines en Floride, cet automne. Elle a séjourné chez Mia Slama, dont le père, Marc, est directeur de l’académie Nexgen Tennis International, dans la région de Boca Raton. Ensemble, ils ont voyagé, surtout en Amérique centrale. « L’objectif, c’était de faire quelques tournois ITF et de voir des joueuses différentes », a noté la jeune Québécoise.
Bourse appréciée
L’allier poursuit ses études à distance à l’académie les Estacades. Signe qu’elle réussit plutôt bien, elle a récemment décroché une bourse de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec. On lui a ainsi remis 4000 $ pour ses résultats scolaires et sportifs.
Cette bourse sera bien utile pour assumer certaines dépenses en vue de ses prochains voyages. De retour au Québec pour la période des Fêtes, L’allier poursuivra son rêve en participant à d’autres tournois sur le circuit junior de L’ITF en 2021, selon l’état de la pandémie.
Devenir pro
Participer aux tournois du Grand Chelem chez les juniors fait justement partie des prochaines étapes que souhaite franchir Sarah L’ALlier d’ici quelques années.
Pour la suite, L’allier ne cache pas qu’elle privilégie une carrière professionnelle plutôt que de se retrouver dans une université américaine et évoluer dans la NCAA.