7 Jours

LES JOHNSON EN BREF...

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Par Martin Grenier

party. Donc, ma mère nous appuyait dans ce sens. Nathalie et moi sommes même passées à l’émission télé

L’école du music-hall alors que j’étais en troisième année. Nous avons chanté une chanson de René Simard, car c’était mon idole. Ma mère avait fait toutes les démarches pour qu’on participe à l’émission.

Quel serait le trait particulie­r de votre famille ?

Chez nous, on est des verbomoteu­rs.

(Rires) Chez nous, ça jase, et il faut presque lever la main pour pouvoir placer un mot. Ça parle tout le temps. J’ai vraiment été élevée comme ça. Tout le monde donnait son opinion autour de la table, et on racontait notre journée. J’ai trois enfants, Édouard, Mathilde et Simone, et eux aussi, ils sont comme ça autour de la table. C’est inné chez nous.

Est-ce que vos enfants portent votre nom de famille?

Non; celui de mon conjoint. C’est un choix qu’on a fait, car je ne tenais pas tant que ça à garder le nom de Johnson à l’époque. Par contre, j’ai réalisé, à la mort de mon père, en 2006, que personne de ma famille ne continuait la descendanc­e, parce que mes soeurs et demi-soeurs ont aussi donné le nom de leur mari à leurs enfants. Je me suis rendu compte qu’on a éteint la lignée. Quand j’y pense, ça me fait un petit pincement au coeur, mais je regarde autour de moi, et les couples donnent presque automatiqu­ement le nom de famille du père. Le plus important, c’est de bien savoir d’où on vient, et ça, j’en parle aux enfants. L’enregistre­ment de l’émission Le Québec, une histoire de

famille nous a permis de ressortir les papiers. Nous avons l’arbre des deux côtés de ma famille en plus de celui de mon conjoint. C’est intéressan­t, car nous pouvons donner ces informatio­ns à nos enfants.

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