Entrevue avec SÉBASTIEN DIAZ

À LA BARRE DU MAGAZINE CULTUREL TÉLÉVISÉ VOIR DEPUIS QUATRE SAISONS, SÉBASTIEN DIAZ USE DE TOUS SES TALENTS ET FAIT DE GRANDES RENCONTRES. IL A ÉTÉ RECHERCHISTE PUIS JOURNALISTE, ET IL EST MAINTENANT ANIMATEUR ET RÉALISATEUR: TOUT LUI RÉUSSIT!

Sébastien, qu’est-ce qui vous passionne dans l’animation de Voir? Les rencontres! C’est différent des autres émissions auxquelles j’ai travaillé, parce que ce sont de longues entrevues. Et elles portent sur le travail; les artistes semblent plus enclins à se confier à nous. On entre dans leur intimité et on vit un beau moment avec eux. Par exemple, on a récemment passé la journée chez Jean-Pierre Ferland et on a même pris un petit verre avec lui! Votre mandat ne s’arrête pas à l’animation… Non; je réalise aussi une partie de l’émission, je m’occupe des performances musicales et, parfois, de la caméra, je fais du montage et je m’occupe de la musique de l’émission! C’est un travail à temps plein. Après tout, j’ai déjà été recherchiste et journaliste, notamment pour le 7 Jours! C’est un méchant trip de petit gars... J’ai déjà rencontré beaucoup de mes idoles. Lesquelles de ces rencontres ont été les plus marquantes pour vous? La plus marquante a aussi été la plus courte! (rires) Ça a duré… le temps d’une phrase! J’ai réussi à parler à Paul McCartney à l’occasion du cinquième anniversaire de Love, à Las Vegas, l’année passée. Sur le tapis rouge, Paul ne parlait à personne, mais j’ai crié tellement fort que j’ai attiré son attention. Il ne nous a dit que trois mots mais, comme je suis un fan fini des Beatles, c’est comme s’il m’avait accordé une entrevue d’une heure! Sinon, il y a Robert Lepage, que j’admire beaucoup, qui nous a laissés entrer dans sa caserne pendant un après-midi. Dans un autre registre, il y a JeanClaude Van Damme. J’ai fait du karaté pendant huit ans quand j’étais petit et j’ai pu en faire avec lui au cours d’une entrevue. Je peux donc fièrement dire aujourd’hui que j’ai reçu un coup de Jean-Claude Van Damme! (rires) Lesquelles de vos idoles n’avez-vous pas encore eu la chance de rencontrer? Woody Allen est sur ma liste depuis longtemps... Sinon, au Québec, il y a Yvon Deschamps. Je connais tous ses premiers monologues par coeur! Malheureusement, il ne donne plus d’entrevues, mais je garde espoir! Quand vous étiez petit, rêviez-vous de faire du cinéma? Oui; je voulais aller à New York et faire des films comme Woody Allen. (rires) J’ai d’ailleurs étudié le cinéma à Concordia. Après, j’ai commencé à travailler comme journaliste. Dans tous mes projets, je réalisais mes propres reportages. Y a-t-il un domaine où vous vous sentez moins à l’aise? Celui du jeu! Plus jeune, j’ai suivi des cours de jeu devant la caméra, mais j’étais vraiment mauvais. Je laisse ça à ma femme! L’hiver dernier, on m’a demandé d’apparaître dans la websérie 11 règles avec elle, et ça m’a pris tout mon petit change! Je préfère de loin interviewer les acteurs qu’être moi-même acteur! Cependant, je veux diriger des comédiens. Je travaille présentement à un court métrage dramatique. Ce sera mon défi pour la prochaine année!