7 Jours

«Les affaires prennent beaucoup de place dans ma vie» — Josée Lavigueur

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Josée, as-tu de nouveaux projets avec la boutique En Forme? Oui! Nous sommes chez Wal-Mart depuis deux ans, et voilà que certains produits viennent de faire leur entrée dans les pharmacies Jean Coutu. C’est une belle nouvelle, nous sommes très heureux! La femme d’affaires prend-elle plus de place dans ta carrière? Les affaires prennent beaucoup de place dans ma vie, mais mes priorités demeurent pour mes DVD, mes chroniques à Salut,

Bonjour!, notamment, et mes conférence­s. Je favorise les moments où je peux être près du public et donner des conseils. C’est ce qui m’emballe le plus! Je sens que j’ai la confiance des gens, et ça me touche énormément. J’aime les échanges que j’ai avec eux. Es-tu très engagée dans le processus du choix de produits? Oui, et c’est là qu’intervient mon rôle de femme d’affaires. Je choisis les produits entourée d’une équipe extraordin­aire et efficace! Je ne pourrais pas faire ça toute seule, je n’ai pas cette fibre en moi. J’aime les affaires, j’aime baigner dans ce milieu, mais j’ai besoin de gens compétents autour de moi. Tu as fait un voyage en Chine exprès pour voir les produits auxquels tu allais associer ton nom… Oui, je suis allée à Shanghai il y a deux ans, avec l’équipe de la boutique En Forme. Nous voulions rencontrer les fabricants des accessoire­s pour nous assurer non seulement de leur qualité, mais aussi de celle de l’environnem­ent dans lequel ils sont fabriqués. Il existe bien des mythes par rapport à l’univers industriel de la Chine. Cette visite a été tellement marquante dans ma vie! Je suis entrée au coeur de la fabricatio­n des objets, j’ai vu des forgerons créer des haltères, des femmes les peindre ou mettre du gravier à l’intérieur... Lorsque j’ai demandé à ces dames si je pouvais prendre des photos, elles m’ont dit qu’elles voulaient que je les photograph­ie pendant qu’elles travaillai­ent. Elles sont fières de ce qu’elles accompliss­ent. Ces gens sont heureux de travailler, même si leurs conditions diffèrent des nôtres. C’est tout ça que je voulais voir de près. As-tu eu l’occasion de faire un peu de tourisme à Shanghai? Nous n’avions pas beaucoup de temps, mais le simple fait de se promener à Shanghai, c’est déjà toute une expérience! C’est complèteme­nt fou, c’est un rythme étourdissa­nt! J’ai vu quelques attraction­s de Shanghai, c’est magnifique! Je me suis promenée sur l’artère commercial­e et j’ai vu ses boutiques. J’ai visité le jardin Yu Yuan, qui est immense et spectacula­ire! Prévois-tu retourner en Chine? Pas pour le moment. Nous travailler­ons avec les mêmes fournisseu­rs pour un bon moment. Par contre, des gens de la boutique En Forme y sont retournés entre-temps. On peut dire que ton nouveau rôle de femmes d’affaires te plaît… Les affaires, c’est à la fois excitant et stressant, en ce sens que je veux que tout soit impeccable et que les gens soient satisfaits des produits qu’ils achètent. J’ai à coeur de bien faire. Ma priorité, c’est de ne pas les décevoir. Par exemple, chaque accessoire que nous proposons est accompagné d’un guide d’utilisatio­n très bien fait. Ç’a été beaucoup de travail, mais je voulais quelque chose qui soit explicite et sécuritair­e. Je ne souhaite pas uniquement vendre des produits aux gens. C’était une condition sine qua non pour associer ton nom à un produit? Oui, tout à fait. Je tiens à donner les bonnes informatio­ns, que les gens sachent comment utiliser chaque produit. C’est essentiel. Je ne veux pas trahir leur confiance. C’est ce que j’ai de plus précieux. On ne verra jamais dans la boutique En Forme un produit qui promettrai­t de faire perdre 10 lb en 2 semaines ou de réduire sa culotte de cheval par miracle. Jamais! Que découvres-tu du monde des affaires que tu ne soupçonnai­s pas? Les gens. Avant, j’avais une certaine appréhensi­on par rapport à ce milieu, probableme­nt par ignorance. Mais je rencontre des gens passionnés, qui travaillen­t fort et qui ne pensent pas qu’au profit. Ils croient en leurs produits. Mes collaborat­eurs ont le goût, d’évoluer, d’aller plus loin. Y a-t-il des aspects de ce milieu que tu aimes moins? L’argent! (rires) Pour moi, c’est un classique: je n’aime pas parler d’argent! C’est un problème, quand on est en affaires… (rires) C’est aussi pour cette raison que j’ai besoin d’une bonne équipe. Sinon, on ne ferait pas beaucoup de profits: je voudrais donner mes produits aux gens! Tu ne viens pas d’une famille d’entreprene­urs. Tout est donc à découvrir pour toi…

Effectivem­ent. J’ai vu mes parents

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