7 Jours

MARIE-ALICE DEPESTRE

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Marie-Alice, la musique semble faire partie de vos gènes... Oui! Tout le monde a du talent chez moi. Il y a ma soeur, qui est merveilleu­se, mais aussi mon frère, qui n’a cependant jamais voulu faire carrière dans ce domaine. Ça vient de notre père, qui est un grand passionné de musique et qui passait beaucoup de temps avec nous au piano. J’ai toujours chanté pour le plaisir mais, quand j’avais environ 13 ans, ma mère m’a fait suivre des cours de chant. C’est là que j’ai découvert l’étendue de ma voix et le plaisir d’être sur une scène. Quand la musique a-t-elle pris une plus grande place dans votre vie? J’ai participé à plusieurs concours, j’ai eu plusieurs offres de contrats de la part de maisons de disques mais, comme je n’avais que 16 ans, mes parents tenaient à ce que je fasse d’abord des études. Comme j’ai sauté une année, j’ai pu terminer mon bac à HEC à 20 ans tout en continuant à jouer de la musique. Ensuite, j’ai fait de belles rencontres... Vous avez entre autres travaillé avec Gregory Charles pendant six ans! Oui, ç’a été mon «université musicale»! Gregory Charles est quelqu’un de si passionné que je marchais toujours sur la pointe des pieds, à l’affût du prochain défi. Quand il a connu le succès avec l’album

I Think of You, j’ai fait la tournée avec lui comme choriste partout au Québec, mais aussi à Paris. C’était fantastiqu­e de vivre ce succès avec lui! Maintenant, c’est à votre tour de lancer un album! Pouvez-vous nous le décrire? J’avais envie de parler de choses personnell­es, de faire un album qui me ressemble, qui soit romantique et positif. J’ai écrit toutes les pièces, sauf une. Musicaleme­nt, j’aime plein de styles: pop, R&B, électro... y compris le country. Je pense que ça se sent sur l’album. C’est de la pop lumineuse!

Pourquoi le titre Après la tempête? Ça vient de ma vie personnell­e. Je suis une mère de famille monoparent­ale d’une fille de huit ans, Stella. Je suis passée à travers des épreuves assez difficiles. Mais j’ai trouvé le courage de m’en sortir afin d’être heureuse. Avec cet album, je veux montrer qu’il est possible de retrouver le bonheur après la tempête. C’est donc un album d’amour et d’espoir! Vous avez aussi la chance d’avoir de grands collaborat­eurs! Oui! À la réalisatio­n, il y a mon gérant, Richard Samson, qui a entre autres travaillé avec The Lost Fingers. Il y a une seule chanson en anglais sur l’album, I Try, qui a été écrite par Jacques Gaines, de Soul Attorneys, et que je chante en duo avec lui. De plus, j’ai la chance d’avoir travaillé avec le compositeu­r, arrangeur et claviérist­e Joel Campbell, qui a notamment fait deux fois le tour du monde avec Tina Turner!

Avez-vous l’impression de réaliser un rêve? Je me pince encore! Il m’a fallu beaucoup de persévéran­ce pour y parvenir mais, aujourd’hui, ça y est! Voilà pourquoi je souhaite maintenant transmettr­e un message d’espoir avec cet album!

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