«J’AI DESSINÉ LA BAGUE AVEC LE BIJOUTIER» — LOUIS-FRANÇOIS MARCOTTE
Depuis un moment déjà, LouisFrançois songeait à officialiser son union avec Patricia. Si, par la force des choses, il n’a pas pu le faire à la première occasion, leur voyage en Californie lui a donné une seconde chance...
«JE ME DEMANDAIS COMMENT J’ALLAIS FAIRE... JE TROUVAIS LA BOÎTE TROP GROSSE. ELLE NE RENTRAIT PAS DANS LA POCHE DE MON VESTON...»
«Ma demande en mariage était préméditée, nous a dit le chef. Je m’étais dit qu’à mon anniversaire, le 24 septembre, j’allais lui faire la grande demande. J’avais prévu le faire devant tous nos amis pendant un souper pour célébrer mes 30 ans. Patricia aime faire la fête et être entourée de gens. Finalement, on m’a fait une grande surprise le 25 août. Je ne m’y attendais pas! J’ai donc laissé le temps passer en me disant que j’allais me reprendre. Quand j’ai constaté que l’anniversaire de Pat allait être célébré durant notre voyage en Californie, je me suis dit que ce serait l’occasion de concrétiser mon projet.» Louis-François est-il romantique? «À mes heures, dit-il. J’ai dessiné la bague avec Charles, bijoutier chez Jean-Guy Aubry, à Dorval. Je le connais depuis que je suis tout petit. C’était quand même particulier de dessiner une bague sans l’avoir magasinée avec sa blonde. Mais comme je connais suffisamment Patricia, j’ai pu le faire. Une fois la date confirmée, j’ai demandé qu’on fabrique la bague. Le timing était bon. Je voulais que Pat soit heureuse.» Connu pour être un homme généralement «en contrôle», le chef était particulièrement nerveux cette fois-ci. «C’est rare que ça m’arrive, mais c’est vrai que j’étais nerveux, confirme-t-il. Quand on est en vacances, on perd un peu le fil et, lorsque j’ai réalisé que le grand jour était arrivé, j’ai stressé. Je me demandais comment j’allais faire, je tournais en rond, je trouvais la boîte trop grosse. Elle ne rentrait pas dans la poche de mon veston... Finalement, tout s’est bien déroulé.»