FOURNIER ET FOURNIER
Si le nom de Fournier résonne au Québec, c’est sans doute en grande partie grâce aux jumeaux Guy et Claude Fournier, qui ont su s’illustrer comme auteurs ainsi que comme réalisateurs et producteurs de grands films qui sont devenus des classiques de notre répertoire. La mère des jumeaux Fournier, qui rêvait secrètement de les voir devenir journalistes, n’en serait pas peu fière. Après le tournage de
Le Québec, une histoire de famille, nous avons rencontré le maître d’oeuvre de
Bonheur d’occasion, Claude Fournier, pour qu’il nous parle de son histoire et de celle de ses aïeux à travers les bonheurs et les douleurs de sa vie.
Monsieur Fournier, connaissiez-vous votre histoire ancestrale avant le tournage?
L’arbre généalogique était installé au-dessus du sofa chez mon grandpère. Je savais d’où venait ma famille et je savais aussi que notre ancêtre, Guillaume Fournier, était arrivé à Québec vers 1650. J’ai été invité à Paris pour une émission radio sur la généalogie. J’avais un ancêtre commun avec un autre invité portant le nom de Fournier, qui expliquait qu’il descendait de Jeanne d’Arc. (rires) Je lui ai dit qu’elle n’a pas eu d’enfant, mais il a rétorqué que notre ancêtre de la souche française était le frère ou le père de Jeanne d’Arc. (rires) Êtes-vous au courant du métier qu’exerçaient vos grands-parents?
Mon grand-père maternel est mort