AU SOMMET DE SON ART
Cette année, avec la sortie du film Skyfall, la franchise James Bond fête son 50e anniversaire. Via satellite, en direct de Londres, Daniel Craig nous parle de sa troisième expérience dans la peau de l’agent 007. Une fois de plus, il donne tort à tous ceu
Daniel, vous en êtes à votre troisième long métrage dans le rôle de James Bond. Comment s’est déroulé ce tournage?
Je dirais que ce film a dépassé toutes mes attentes. Nous y avons investi beaucoup de temps et d’énergie, notamment pour trouver les bonnes personnes pour le réaliser, et aussi pour en arriver à un scénario parfait. Mais, si nous n’avons pas chômé ni compté nos heures, nous avons toujours eu du plaisir à faire ce film. J’avais déjà travaillé avec Sam (Mendes) sur le film Road to Perdition, en 2002, et j’étais très enthousiaste à l’idée de collaborer à nouveau avec lui, surtout pour un film de cette envergure. Nous avons très hâte de le montrer au public.
En quoi ce projet dépasse-t-il vos attentes?
C’est une année importante pour la franchise, et nous voulions fêter l’événement en grand. Il ne s’agit pas simplement d’un autre James Bond, et toute l’équipe désirait en faire un film à part entière. Je suis un grand fan de l’agent secret, et Sam s’y attaque pour la première fois. Pour toutes ces raisons, nous voulions réaliser le meilleur James Bond jamais fait. Et j’estime que nous avons réussi.
Aimeriez-vous continuer à interpréter cet agent pendant de nombreuses années encore?
Je continuerai tant qu’on m’en donnera l’occasion. J’espère avoir au moins une autre chance.
Mais il s’agit toutefois d’un rôle exigeant sur le plan physique. Vous sentez-vous toujours à la hauteur à 44 ans?
Ça va encore pour le moment, mais je ne sais pas si j’en serai capable d’ici quelques années. Je me donne environ deux ans, après quoi, je serai certainement trop vieux pour tourner des scènes d’action de ce genre. D’autant plus que j’aime faire mes cascades.