7 Jours

QUESTIONS AUX...

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Comment le projet de biographie s’est-il mis en place?

Paul: Carmel Dumas, qui est une de nos amies, nous a approchés. Ça fait longtemps qu’elle travaille pour le country. C’est elle qui s’occupe du contenu de l’émission Pour l’amour du country avec Patrick Norman. Elle disait toujours qu’il faudrait écrire un livre sur notre histoire. Le moment semblait parfait avec le documentai­re sur nous qui sortira en 2013 et la parution récente de mon album de duos, Mes amours, mes amis.

Julie, vous avez été le point de départ de l’aventure de La famille Daraîche. Mais, vous n’imaginiez pas que votre carrière décollerai­t à ce point…

Je ne croyais pas que ce serait un succès. J’avais fait ça pour m’amuser. Je ne voulais pas faire de disque, moi. Mais finalement, j’ai accepté. On nous a donné un budget de 250 $ et deux heures et demie pour le faire! Un an et demi plus tard, la compagnie avait engrangé 500 000 $ grâce à mon album… Plus tard, j’ai reçu quatre disques d’or et une cassette d’or pour avoir vendu 100 000 cassettes huit pistes.

Le groupe La famille Daraîche, composé de vous quatre, a été formé officielle­ment en 1991. Qu’est-ce que vous y avez gagné, musicaleme­nt parlant?

Paul: On n’est pas pareils: Julie est traditionn­elle, je suis country-folk, Dani est plutôt country-rock et Katia est toute douce, elle est notre ange. Alors tout ça ensemble, c’est ce qui donne au groupe son âme.

Katia: Il y a une «chimie» spéciale entre nous quatre.

Paul: On apporte chacun notre couleur, c’est pour ça que les gens viennent voir nos spectacles en famille.

Comment avez-vous su garder l’harmonie dans le groupe (et la famille) pendant votre longue carrière?

Katia: On a uni nos forces. C’est un cassetête dont tous les morceaux s’emboîtent parfaiteme­nt.

Julie: Si on ne s’était pas entendus, notre carrière ne se serait pas aussi bien déroulée.

Paul: On est vraiment une famille tricotée serré. Les gens vont voir dans le livre comment on a tenu ensemble durant 45 ans. C’est fort!

Vous avez voyagé partout au Québec. Y a-t-il un coin où vous ne vous êtes pas produits?

Dani: On est allés partout! Il y a certains endroits où les gens ne croient pas qu’on soit allés, comme Natashquan, Scheffervi­lle…

Paul: Sans compter les réserves indiennes où les gens n’écoutent que du country, et parfois, même, seulement La famille Daraîche!

Julie: Et même en Floride, étant donné que j’ai été là-bas tous les hivers, pendant 27 ans.

Quel est votre plus beau souvenir?

Paul: On en a tellement… Mais je crois que c’est le fait d’avoir ramené Willie Lamothe sur scène après sa maladie. Nous l’avons emmené en tournée en Gaspésie et sur la Côte-Nord et nous l’avons fait chanter de nouveau. C’était tellement touchant. Tout le monde pleurait, Willie, les musiciens et le public.

Julie: Ç’a été un beau cadeau pour lui et pour les fans.

En terminant, Paul, votre nouvel album, Mes amours, mes amis, est particuliè­rement cher à votre coeur. Pourquoi?

C’est l’album de ma vie. Ce sont tous mes grands succès. Et le fait de chanter avec ces grands artistes… Ils sont tellement généreux. Je ne les connaissai­s pas tous personnell­ement, mais ils n’ont pas hésité à venir interpréte­r mes chansons. L’album est numéro un, je capote! (rires) Il y en aura sûrement un deuxième.

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