Petit dimanche d’automne
Il n’y a plus de feuilles à ramasser ni à piétiner. Le temps est plus frais, les dimanches après-midi plus douillets et remplis de petits plaisirs gratuits. Voici les miens.
Le temps est gris; un peu plus, et il pourrait être triste. Mais, en trame de fond, il y a la musique de ce disque coup de coeur signé Lindsay-De Larochellière, C’est d’l’amour ou c’est comme, qui porte parfaitement son nom. Une douceur, une complicité, deux belles voix et des textes qui m’interpellent. «Ce que l’amour a fait de mieux / Je crois que je l’ai vu dans tes yeux.» Désolée, je craque.
Puis, il y a ma pile de magazines. Ceux achetés le vendredi soir que je n’ai pas encore eu le temps de lire et ceux consacrés à la cuisine, qui forment une pile impressionnante de gourmandises et de calories. C’est plus fort que moi: je les accumule depuis des années, incapable de m’en débarrasser. Quand vient le temps de trouver la recette que j’ai en tête, les recherches commencent. En général, ce n’est que dans les dernières revues que le plat en question se trouve, me narguant presque... En matière de recettes, les honneurs vont à Mélanie Marchand, qui signe À vos chaudrons dans ce magazine. Je cherche encore celle de son millefeuille poire et fromage, que j’ai pourtant vue, il n’y a pas si longtemps. Ce sera pour un autre dimanche...
Puis, il y a aussi ces livres qui nous arrivent en abondance... Cependant, puisque c’est un petit dimanche gris,
Puisque c’est un petit dimanche gris, j’ai envie de me dépenser aux fourneaux, même si de nombreuses biographies m’attendent.
j’ai envie de me dépenser aux fourneaux, même si de nombreuses biographies m’attendent. Je plonge alors dans tous les livres de cuisine parus cet automne: celui sur les plats mijotés de Ricardo, qui donne envie de cuisiner dès le matin, ou encore le très tentant Kitchen Galerie, de Mathieu Cloutier et JeanPhilippe St-Denis. D’ailleurs, je vous laisse, j’ai une crème de chou-fleur et chips de prosciutto à faire...