L’HORMONE DE L’AMOUR DANS LE SPORT
Dans les pages du New York Times, la journaliste Gretchen Reynolds revient sur l’ocytocine, communément appelée «hormone de l’amour», et sur son influence dans les sports de compétition. Jusqu’à très récemment, les scientifiques n’avaient pas eu l’idée de déterminer les liens potentiels entre ce produit chimique issu du cerveau et la performance sportive. Aussi, des chercheurs de l’Université de Groningen, aux Pays-Bas, ont étudié des séances de tirs au but lors de la Coupe du monde de soccer et du championnat européen. En les visionnant, ils se sont aperçus que, si le premier joueur manifestait sa joie après son but, par exemple en levant les bras, les autres avaient plus de chances de marquer à leur tour, beaucoup plus que si aucune forme d’enthousiasme n’était exprimée par le premier buteur. Cette sorte de transfert des émotions entraîne la production d’ocytocine chez les joueurs-spectateurs. Pleins d’optimisme et de confiance, ils performent alors mieux par la suite.