7 Jours

ANDRÉANNE SE LANCE EN AFFAIRES

Épaulée papar Hubert

- — Andréanne Marquis

Plus d’un an après sa victoire à Occupation double en Californie, Andréanne Marquis se lance en affaires en commercial­isant, avec son amie Cynthia, un maillot de bain révolution­naire pouvant se porter de 25 manières. Hubert, avec qui elle est toujours en amour, l’épaule dans son projet. Les tourtereau­x ont gentiment accepté de parler de leur vie au quotidien et de leurs projets communs.

Andréanne, d’où t’est venue l’idée de te lancer en affaires?

Mon amie Cynthia, qui a créé la marque de maillots de bain Goldenfish, voulait que je sois l’ambassadri­ce de sa collection. Je me suis aperçue que sa compagnie croissait et que Cynthia aurait bientôt besoin d’aide. Comme mes parents sont des entreprene­urs, j’ai eu spontanéme­nt envie de m’impliquer.

Tu lui as donc proposé de t’associer avec elle?

Non. Elle s’est d’abord informée auprès de ses conseiller­s pour voir si l’idée était bonne et comment on pourrait fonctionne­r. Cynthia a finalement accepté.

Qu’apporteras-tu à cette entreprise, qui existe déjà depuis trois ans?

Ma visibilité ainsi que ma connaissan­ce des médias et du marketing. Cynthia dirige une belle entreprise, mais elle était seule. Ensemble, nous développon­s nos idées, nous en discutons et, parfois, ça débouche sur des choses auxquelles nous n’aurions pas pensé. Cynthia est une visionnair­e; moi, je suis plus terre à terre. Je m’occupe du marketing, de la communicat­ion et des réseaux sociaux; elle, de la fabricatio­n et de la commercial­isation. Nous travaillon­s actuelleme­nt sur notre produit phare, le bandkini, qui est notamment en vente à l’Aubainerie. Dans un avenir rapproché, nous projetons aussi de développer une collection de maillots pour hommes.

Quel était ton but en t’impliquant dans cette compagnie?

Quand Hubert et moi parlions de nos projets les plus fous, je lui disais que, si j’avais les moyens, j’aimerais avoir ma collection de vêtements ou créer quelque chose en rapport avec la mode. J’ai un DEC en comptabili­té et gestion, mais je ne connais rien à l’entreprene­uriat. Aujourd’hui, j’apprends beaucoup avec Cynthia. De plus, j’ai vu mes parents se lancer en affaires: ma mère est propriétai­re de deux bannières Botanics, l’une à L’Isle-Verte et l’autre à Rivière-du-Loup, depuis que j’ai deux ans. C’est très inspirant.

Qu’est- ce qui fait l’originalit­é de votre bandkini?

Cynthia a conçue ce produit il y a trois ans, et il était déjà en commercial­isation quand je suis arrivée dans la compagnie. L’idée derrière le produit, c’est que, quand on part en vacances, on veut avoir un grand choix de maillots et on en apporte beaucoup. Avec le bandkini, on en apporte un seul qui peut se porter de 25 façons différente­s.

Où veux-tu amener ce projet?

Cynthia et moi visons le marché internatio­nal. Nous aimerions que le bandkini soit vendu dans plusieurs pays à travers le monde. On travaille

Hubert est content pour moi... Je lui demande souvent conseil et lui pose beaucoup de questions.

fort et on va faire ce qu’on peut pour se démarquer. Cynthia est un peu la rêveuse de la compagnie. Elle serait prête à sillonner les Caraïbes avec les maillots sous le bras pour les faire connaître. Moi, je suis plus terre à terre. Si ça marche à l’étranger, elle pourrait aller rencontrer les clients, tandis que je continuera­is à gérer l’entreprise au Québec. Hubert, qui n’est jamais stressé, m’aide à me calmer. Un rien me fait paniquer, mais lui trouve ça plutôt drôle!

Justement, quelle a été la réaction d’Hubert lorsque tu lui as parlé de ce projet?

Hubert n’est pas le «champion de la réaction»! (rires) C’est un gars très posé, qui vit un jour à la fois. Il est content pour moi, il me soutient. Comme il a toujours plein de projets, je lui demande souvent conseil et lui pose beaucoup de questions. Il

me répond au mieux de ses connaissan­ces. Je parle beaucoup, je vis mes émotions à 100 milles à l’heure. Parfois, son écoute me suffit.

Crois-tu que ton expérience à Occupation double te permet d’être une meilleure femme d’affaires?

Occupation double m’a donné énormément de confiance en moi, ce que je n’avais pas vraiment naturellem­ent. Cette émission m’a prouvé que j’étais

On s’est rendu compte, Hubert et moi, que nous étions réellement faits l’un pour l’autre. Plus le temps avance, plus ça se passe bien entre nous.

capable de faire des choses nouvelles. Après l’émission, j’ai commencé à écrire des articles sur la mode et je recevais des messages où on me demandait des conseils. Ça m’a donné confiance; j’avais moins peur. Le fait d’avoir participé à OD pendant trois mois m’a aussi permis de me rendre compte que je peux faire ce que je veux dans la vie et que, si j’échoue, ce n’est nest pas grave.

Après un an et demi, Hubert et toi êtes-vous toujours aussi amoureux?

Je pense qu’on s’est rendu compte qu’on était réellement faits l’un pour l’autre. Plus le temps avance, plus ça se passe bien entre nous. On sait qu’on n’abandonner­a pas lorsqu’il y aura des moments plus difficiles. Même si les difficulté­s sont rares, on ne craint pas d’en discuter: ça fait du bien et ça remet les choses en place. Étant donné qu’Hubert ne parle pas beaucoup, je fais régulièrem­ent des mises au point. C’est sa mère qui m’a donné ce conseil.

Avez-vous eu les clés du condo que vous avez gagné à Occupation double? Qu’allez-vous en faire?

On va probableme­nt louer le condo. Ce n’est pas facile, car on habite à Québec. Je suis en train de regarder ça avec des agences immobilièr­es.

N’avez-vous jamais eu envie de venir vous installer à Montréal?

Ça m’aurait tenté, mais je me suis rendu compte que je pouvais faire tout ce que je voulais, même en n’habitant pas à Montréal. Hubert n’a pas envie d’aller y vivre. Ses parents et ses amis sont à Québec. Par contre, si, un jour, j’avais une offre pour un travail à la radio ou à la télé à Montréal, il accepterai­t de déménager.

Pour découvrir les différents modèles de bandkini et les instructio­ns pour les réaliser, ou obtenir des renseignem­ents sur la compagnie d’Andréanne, visitez le site goldenfish­swin.com.

VÊTEMENTS PAGE COUVERTURE:

ANDRÉANNE: HAUT DE MAILLOT: GOLDENFISH (GOLDENFISH­SWIN. COM); SHORT: ONLY; ACCESSOIRE­S: ALDO ACCESSOIRE­S /

HUBERT: CHANDAIL: DIESEL; SHORT: G-STAR; MONTRE TOP MEN: LA BAIE D’HUDSON

ENTREVUE:

ANDRÉANNE: CHEMISIER: URBAN OUTFITTERS; SHORT TOPSHOP: LA BAIE D’HUDSON;

HUBERT: CHANDAIL: DIESEL; PANTALON: SCOTCH AND SODA; BRACELET TOP MEN: LA BAIE D’HUDSON / ACCESSOIRE­S AVEC LES HAUTS DE MAILLOT: ALDO ACCESSOIRE­S ET LA BAIE D’HUDSON; LUNETTES: RAY BAN /

CYNTHIA: ROBE: TED BAKER

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Andréanne avec son associée: «Cynthia est une visionnair­e; moi, je suis plus terre à terre. »
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