Sandra Dumaresq
SANDRA DUMARESQ
Celle qu’on a vue dans la série Catastrophe, plus tôt cette année, s’apprête à faire sa marque au grand écran dans le nouveau film de Robert Morin, Le problème d’infiltration. Il s’agit d’un premier long métrage pour celle qui roule sa bosse dans le milieu artistique depuis plus de deux décennies. Elle nous parle ici de ses enfants, de ses projets et des passions qui l’animent. PHOTOS: VALÉRIE BLUM
Sandra, j’ai appris que tu t’adonnais à un nouveau loisir depuis quelque temps... Oui. (sourire) Depuis septembre dernier, j’ai recommencé à suivre des cours de piano. J’en avais suivi pendant deux ans quand j’étais plus jeune, et j’ai décidé de m’y remettre notamment parce que j’ai un piano en ma possession. C’est celui que nous avions dans ma famille quand j’habitais en Gaspésie. Il date d’une centaine d’années! C’est un objet précieux! Oui, ma mère enseignait au niveau primaire, et ce piano appartenait aux soeurs du couvent où elle travaillait. Un jour, elle a voulu l’acheter, mais les soeurs lui ont finalement donné. Je devais avoir cinq ou six ans à l’époque. Aujourd’hui, j’ai un professeur extraordinaire. J’ai décidé que je voulais être capable de m’accompagner lorsque je chante, et c’est ce qu’il m’enseigne. J’adore ça! Le chant me fait du bien... Allons-nous voir le résultat sur scène éventuellement? Pas nécessairement. Je n’ai pas de but précis: je le fais uniquement pour le plaisir et la douceur que ça me procure. Le piano est-il une passion que partagent tes enfants? Oui! Ils suivent des cours eux aussi. Béatrice en est à sa deuxième année et Léo en suit depuis six ans. Lui, il ne joue que du classique! Et depuis qu’il est tout jeune, il peut spontanément effectuer des harmonies vocales. S’il interprète une chanson, il va naturellement aller chercher la tierce ou la quinte. Quel âge ont tes enfants maintenant? Léo a 14 ans et Béatrice, 7 ans. Léo se passionne aussi pour la série Le trône
de fer (sourire) et il aime beaucoup la lecture. Il prend d’ailleurs le soin de lire les romans sur lesquels les séries sont basées avant de regarder les adaptations télévisuelles. N’est-il pas également un grand voyageur? Oui; il voyage beaucoup avec son père
(Denis Bouchard). Ensemble, ils ont décidé de faire graduellement le tour
J’incarneMargotdansCatastropheet jesuistellementcontentedejouercetype derôle-là!C’estunepremièrepourmoi.
du monde. Cet été, ils partiront trois semaines en Asie; ils visiteront entre autres le Vietnam. Léo semble être un adolescent particulièrement curieux... Ah oui, tout à fait! Depuis septembre, il suit même des cours de maniement du sabre japonais à Montréal! Léo n’est pas un grand sportif, c’est vraiment un intello. Mais, depuis qu’il est allé au Japon avec son père, il tripe sur les samouraïs! Il lit beaucoup sur le sujet et à propos de leurs armes. Cela dit, les cours qu’il suit se donnent avec des «bokkens», c’est-à-dire des sabres en bois. Ça demeure tout de même une passion très rare pour un adolescent québécois... Oui; il est d’ailleurs le plus jeune élève du club, et de loin! Il apprend le maniement et les chorégraphies, et il porte l’habit officiel. Il a généralement deux cours par semaine. Il aime aussi beaucoup sculpter le bois. À la campagne, il sculpte entre autres des armes préhistoriques. (sourire) À Noël, il souhaitait recevoir en cadeau une véritable armure de samouraï! (rires) Peut- on en trouver facilement? Non; elle a été commandée au Japon. Personnellement, je lui ai offert les épaulettes qui vont avec l’armure. Et Béatrice, ta cadette, quels sont ses intérêts au- delà du piano? Béatrice est une sportive. Elle adore le ski alpin et le patin. Elle aime vraiment bouger. Aussi, elle dessine beaucoup, ce que Léo faisait à son âge. Au- delà de la série Castastrophe, dans laquelle tu joues, as-tu d’autres projets à nous annoncer? Oui! J’ai tourné dans Le problème d’in
filtration, le nouveau film de Robert Morin, qui sortira en août 2017. Que peux-tu nous dévoiler à propos de ce long métrage? Il s’agit de l’histoire d’un grand chirurgien, qui est également un grand narcissique, incarné par Christian Bégin. Je joue Brigitte, sa femme. Il ne s’agit pas d’une comédie: le personnage de Christian perd le contrôle de sa vie, et l’action du film se déroule à l’intérieur d’une période de 24 heures. Ce chirurgien a confiné sa femme à la maison depuis qu’ils ont eu un enfant, un garçon aujourd’hui âgé de 14 ans. Mon personnage veut retourner sur le marché du travail, mais subit de plus en plus de violence verbale de la part de son mari. Le problème d’infiltration est mon tout premier film!