7 Jours

2 # VATICANUM de J.R. dos Santos

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En plus d’être le présentate­ur vedette du journal télévisé portugais, José Rodrigues dos Santos est un auteur reconnu. Sa saga Tomas Noronha est traduite en 18 langues et a été vendue à plus de trois millions d’exemplaire­s. Nous l’avons rencontré à Montréal à l’occasion de la sortie de son huitième roman, Vaticanum.

Ce roman est basé sur des faits réels. C’est incroyable, ce que vous avez trouvé sur les coulisses du Vatican! Je pars toujours d’un fait réel. J’aime beaucoup la recherche et, comme je parle italien, c’était facile pour moi. Même si ça paraît complèteme­nt fou, tout ce que je raconte est parfaiteme­nt documenté et connu en Italie. J’aime raconter des faits réels dans un roman; c’est une façon beaucoup plus agréable d’apprendre, non? Votre roman se base sur les prophéties de Malachie, qui prédisent que le pape François sera le dernier pape... Elles sont réelles, mais vont-elles se réaliser? C’est autre chose! Je ne crois pas aux prophéties en général, mais il faut souligner que la physique quantique démontre que l’informatio­n peut voyager du futur dans le passé. Donc, du point de vue scientifiq­ue, elles sont possibles. De plus, l’État islamique a menacé le pape en octobre dernier, précisant qu’il était leur cible numéro un. Dans ce sens, c’est troublant. Vous décrivez le Vatican avec beaucoup de précision. Y êtes-vous allé avant d’entamer l’écriture de votre roman? J’y ai été avant et après avoir écrit l’histoire. En général, je visite les lieux après avoir écrit. Au début, je ne faisais pas ça. Pour ma première histoire de Tomas, Codex, je me suis rendu au Brésil avant de rédiger, mais mon écriture devenait ensuite un peu chaotique, parce que je voulais tout mettre ce que j’avais vu. La bonne façon de travailler, pour moi, c’est d’étudier les lieux, de les imaginer, de trouver ce qui est vraiment important, puis d’écrire. Après, j’y vais, je vérifie et je fais des correction­s. Que vous apporte le métier d’auteur par rapport à celui de journalist­e? Le bonheur d’être auteur, c’est de ne pas avoir de limites. En tant que journalist­e, on doit faire des choix. On ne peut pas tout mettre, mais dans un roman, je peux faire tout ce que je veux.

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