7 Jours

JOSÉE BOUDREAULT

Le 28 octobre avait lieu la fête pour souligner les 60 ans de mon grand ami et parrain de ma fille Flavie, Jean-Yves. Nous avons donc fêté, en famille, cet homme à la force inépuisabl­e.

- Par Josée Boudreault

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COUP DE FOUDRE

La première fois que j’ai vu Jean-Yves, c’était en 1993, la même année où les Canadiens de Montréal remportaie­nt la Coupe Stanley. J’étais avec ma meilleure amie Nancy, dans un bar de Trois-Rivières, quand Jean-Yves a fait son entrée dans nos vies. Je peux dire que j’ai vu, devant moi, le coup de foudre se produire; ces deux-là ne se quittaient plus des yeux, trop absorbés par ceux de l’autre. Plus tard dans la soirée, Jean-Yves me chuchotait à l’oreille: «Elle est tellement belle ton amie», et je me souviens de ma réponse qui me fait bien rire aujourd’hui: «Niaise-la pas ou je te sacre une claque.» C’est peut-être grâce à ma phrase s’ils sont encore ensemble, 25 ans plus tard, qui sait? Il a sûrement eu peur de moi! Ils ont même eu deux filles, Marie-Louise et Angéline, en 1996 et 1997.

SPORTIF EXTRÊME

Jean-Yves est l’homme le plus en forme que je connaisse, facilement comparable à une machine. Enquêteur de police à la retraite, il adore l’activité physique et la pratique à l’extrême quotidienn­ement. Comme il est à la retraite, il a beaucoup plus de temps pour se consacrer à son loisir de prédilecti­on: il fait parfois le trajet Trois-Rivières-Bouchervil­le à vélo pour venir nous voir un peu.

FRÔLER LA MORT!

Malgré sa grande forme physique, Jean-Yves a failli mourir. Même qu’il est mort pendant quelques secondes, avant d’être réanimé. Cela s’est produit cet été, dans le parc de la Mauricie. Jean-Yves faisait du vélo avec Indrik, le fils de son bon ami, lorsqu’il a ressenti un profond malaise et s’est effondré au sol. Il avait l’impression que sa poitrine se compressai­t de plus en plus et il ne pouvait plus respirer. Indrik a réagi rapidement et lui a fait un massage

Chaque semaine, Josée Boudreault, avec la collaborat­ion de sa fille Chloé, partage avec nous ses réflexions sur les petits et grands moments de sa vie.

«Cette journée restera gravée dans nos mémoires pour toujours...»

cardiaque qui lui a sauvé la vie. Le coeur de Jean-Yves avait cessé de battre en raison d’une artère bouchée à 70 %. Cette expérience a rapproché les deux cyclistes: Jean-Yves surnomme maintenant Indrik «mon kid» et n’oublie jamais de le remercier de l’avoir sauvé. C’est dans ces momentslà qu’on comprend que la vie ne tient qu’à un fil, que personne n’est à l’abri de la mort, même les plus forts.

PLUS FORT QUE JAMAIS!

Le 28 octobre, je suis allée à Trois-Rivières avec mon chum et mes filles. La fête de Jean-Yves était remplie de beaux moments. Marie-Louise a chanté, pour son père, Your Song d’Elton John. Il avait les yeux pleins d’eau. Angéline lui a récité un texte émouvant. C’était un défi pour elle, parce qu’elle est plutôt introverti­e. Nous avons tous chanté en coeur autour du piano, chose que nous faisons depuis des années et que Jean Yves adore vraiment. Indrik était là, au grand bonheur du fêté. Ce dernier a d’ailleurs reçu comme cadeau l’article de journal encadré qui détaillait la journée où il aurait pu s’éteindre. Une journée qui restera gravée dans nos mémoires pour toujours. Nous avons ainsi fêté notre ami, notre Gee-Y, qui est plus en forme, plus fort que jamais et, simplement, heureux.

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Mon grand ami Jean-Yves (à droite) est en vie grâce à Indrik (à gauche)!
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