7 Jours

Une famille, ça mange!

Dans une famille, une des tâches les plus ardues à accomplir est sans aucun doute celle de planifier les repas de la semaine. Trouver des recettes faciles à faire, rapides, nourrissan­tes, bonnes pour la santé et que les enfants peuvent manger avec appétit

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Depuis l’AVC, c’est difficile pour moi de préparer des repas chaque jour, surtout que devoir lire et écrire me complique la tâche. Trouver des recettes, noter les ingrédient­s, faire l’épicerie, puis les suivre à la lettre... Tout ça n’est pas facile... et je me dis toujours que dans le passé, je n’ai pas assez apprécié la facilité avec laquelle je faisais tout ça. Maintenant, c’est long!

POUR L’AMOUR DES MIENS

Cuisiner des bons repas pour ma famille est important à mes yeux. Même si la tâche se révèle souvent ardue, je fais des efforts pour que nous puissions manger sainement. La plupart du temps, je choisis des recettes simples que je connais bien et qui ne nécessiten­t pas trop d’ingrédient­s. Quand j’ai envie de concocter quelque chose de plus compliqué, ma famille est toujours là pour m’aider. D’ailleurs, mes filles et mon chum sont très patients avec moi: même quand c’est moins bon, ils trouvent des points positifs au plat. Quand je me trompe, ils rient avec moi, comme lorsque j’ai oublié d’ajouter de la farine à ma pâte à biscuits et que ça a donné les biscuits les plus liquides du monde! Ou l’autre jour, lorsque j’ai fait un pâté au saumon qui ne goûtait pas le pâté au saumon. Je n’ai jamais réussi à comprendre ce que j’avais fait comme erreur et je ne pourrais même jamais répéter cette recette. Et, bizarremen­t, c’est la première fois que mes enfants mangeaient un pâté au saumon avec appétit. Essayez de comprendre!

SE SIMPLIFIER LA VIE

Préparer les repas de la semaine est difficile pour moi, mais j’ai trouvé des façons de me simplifier la tâche. Premièreme­nt, j’ai toujours à la maison des listes d’épicerie déjà faites, en carton, où je n’ai plus qu’à cocher les ingrédient­s qu’il me faut. Cette solution m’évite de devoir écrire et me permet de gagner du temps. De plus, le vendredi, on se permet toujours une folie: nous allons manger au restaurant avec les enfants... C’est long faire une liste d’épicerie, mais je suis très rapide pour commander avec un menu dans les mains!

C’EST LONG, MAIS...

J’ai aussi l’aide très précieuse de la patience. De plus en plus, j’apprends à dompter cette bête, ce qui n’est pas toujours facile pour moi. Mais lorsque je m’assois et que j’étale mes livres de recettes, je sais que j’en ai pour au moins une heure à tout prévoir. Je n’essaie pas d’aller plus rapidement, c’est tout simplement impossible. Armée d’une tasse de café, de mes livres de Ricardo pleins de post-it et de l’aide de ma famille pour lire quelques mots ici et là, je finis par planifier mes repas de la semaine. Ça me procure chaque fois une très grande satisfacti­on. Je coche tous les ingrédient­s dont j’aurai besoin sur ma liste cartonnée et, voilà, la tâche est accomplie! Pour finir, ma dernière façon de me simplifier la tâche est de me rappeler la fameuse phrase: «Quand on se compare, on se console.» Je me compare à ma douce maman, celle qui préparait deux repas élaborés par jour, un pour le dîner et un pour le souper, accompagné­s de deux desserts différents, la semaine comme la fin de semaine. Je me dis alors que ce que je fais n’est pas si laborieux… Ça me «console»! Et pendant ce temps, je continue à m’améliorer, et si je peux finir par mettre de la farine dans ma pâte à biscuits, tout va bien aller.

« P lanifier mes repas de la semaine me procure chaque fois une très grande satisfacti­on.»

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