7 Jours

«C’est le plus gros défi de ma carrière!» — Maripier morin

-

Maripier, nous sommes à quelques jours des enregistre­ments (NDLR: l’entrevue a été réalisée en décembre). Comment te sens-tu? Je dois avouer que c’est tout un défi pour moi. Animer une telle émission, c’est chausser de grandes chaussures! En ce moment, je suis stressée et je ne dors pas beaucoup. De plus, comme je refuse de travailler avec un télésouffl­eur, j’ai beaucoup de textes à apprendre par coeur,

ce qui est une charge de travail immense! Il y a aussi une grande pression qui vient avec un tel projet. Je suis consciente que j’ai un gros poids sur les épaules. Je ne veux surtout pas me planter: je veux être à la hauteur. C’est le plus gros défi de ma carrière! Est-ce la première fois que tu ressens une telle pression en lien avec un projet profession­nel?

J’ai ressenti un peu de pression quand j’ai tourné dans un film de Denys Arcand, mais, un film, ça se fait graduellem­ent. Quand j’ai joué mes premières scènes, je n’avais que deux ou trois répliques. Les grosses scènes intenses, elles, ont été filmées plus tard. J’ai donc eu le temps de m’acclimater. Dans le cas de Face au mur, c’est un vrai marathon: nous enregistro­ns 10 émissions en cinq jours. Je ne peux pas ne pas être bonne, car c’est la saison au complet qui en prendra un coup.

As-tu un rituel particulie­r pour bien te préparer? En ce moment, je suis en mode «Olympiques»: je me couche tôt, je travaille fort et je ne pense pratiqueme­nt qu’à ça. Je passe des heures et des heures à apprendre mes fiches! Qu’est-ce qui t’a incitée à dire oui à un tel projet?

Je n’ai pas dit oui tout de suite; il a fallu que je me laisse convaincre. Quand on m’a envoyé les images de

l’émission américaine pour me proposer de passer une audition pour l’adaptation québécoise, je suis tombée en bas de ma chaise. Je capotais! Mon chum ( le hockeyeur Brandon Prust) m’a dit que je devais absolument animer cette émission. Au cours des deux ou trois jours qui ont suivi, moi aussi, je me disais que je devais décrocher le poste. Sauf que, par la suite, j’ai réalisé que c’était gros — trop gros — et j’ai paniqué. J’ai pensé que je n’avais pas assez d’expérience, que je sautais des étapes, que j’allais me brûler et que ma carrière serait ensuite sur le déclin. Tu as malgré tout accepté de passer une audition...

Oui; je me suis dit que j’allais me planter en passant l’audition et que les producteur­s allaient voir à quel point je n’étais pas la bonne personne. Finalement, on m’a appelée après l’audition pour m’annoncer que c’est moi qui avais le poste. J’ai d’abord refusé en disant que je n’en voulais pas. Je pensais sincèremen­t qu’ils devaient donner le contrat à quelqu’un d’autre. J’ai exprimé mes craintes, puis j’ai demandé à avoir une semaine pour y réfléchir, afin de prendre la bonne décision. Je savais que j’étais capable de le faire, mais j’avais l’impression de monter trop haut, trop vite.

C’est la première fois que tu animes un jeu-questionna­ire. Qu’apprends-tu à propos de toi-même dans un tel univers?

Je pense que, sur le plateau de cette émission, je suis une fille complèteme­nt différente de ce que je suis habituelle­ment devant les caméras. On va découvrir une Maripier très «groundée», qui me ressemble beaucoup plus que tout ce que j’ai pu faire auparavant. Je montre un côté de moi plus sérieux et moins bubbly, ce que je n’ai pas fait souvent jusqu’à maintenant. Même ma voix est différente dans ce projet. Elle est beaucoup plus basse. Tu as choisi de travailler avec ton frère, Mathieu; il est, en quelque sorte, ton bras droit pour l’émission. Pourquoi? Nous avons travaillé ensemble dans le passé, mais c’est la première fois que nous travaillon­s tous les deux à un aussi gros projet. À l’époque de l’émission Un gars le soir, il écrivait déjà des textes pour moi. Mais là, il a vraiment plongé dans le concept: il a traduit une grande partie des textes. C’était important pour moi que Mathieu participe au projet, parce qu’il me connaît mieux que quiconque, et nous avons le même langage. Il utilise des mots qui me ressemblen­t quand il écrit. C’est aussi une sécurité et un atout pour moi de l’avoir tout près sur le plateau. Il est patient et rassurant avec moi. Ma mère a d’ailleurs été très émue de nous voir travailler ensemble à un aussi gros projet.

En conclusion, comment décrirais-tu l’émission Face au mur, en quelques mots?

Je dirais que le mur a été créé pour une seule raison: celle de changer la vie des gens! Chaque soir, plus d’un million de dollars sont en jeu. C’est aussi une émission qui allie des questions de culture générale, de stratégie et de hasard. Il ne faut toutefois pas oublier que, si le mur peut tout donner, il peut aussi tout reprendre en quelques secondes...

Face au mur, jeudi 19 h 30, à TVA.

 ??  ?? Maripier a visiblemen­t à coeur le sort des participan­ts! Les émotions fortes seront au rendez-vous!
Maripier a visiblemen­t à coeur le sort des participan­ts! Les émotions fortes seront au rendez-vous!
 ??  ?? À chaque émission, on découvrira un nouveau duo de participan­ts!
À chaque émission, on découvrira un nouveau duo de participan­ts!

Newspapers in French

Newspapers from Canada