7 Jours

Josh Adams «Je n’arrive pas à y croire»

23 ANS, SAINTE-ANNE-DE-BELLEVUE

-

À l’adolescenc­e, Josh était un jeune homme mal dans sa peau. Il avait un surplus de poids qui lui enlevait toute sa confiance en lui. Il chantait presque en cachette à la maison. À 16 ans, il en a assez et décide de prendre les grands moyens pour remédier à la situation. Il met les pieds au gym et réussit à changer complèteme­nt son apparence en quelques mois. Véritable star de la chanson dans sa région, le voici à La Voix, prêt à conquérir le Québec en entier.

Josh, comment en es-tu venu à faire de la musique?

J’ai commencé quand ma mère m’a offert ma première guitare, à l’âge de sept ans. C’est elle qui m’a amené à faire de la musique. Cependant, je n’ai jamais suivi de cours de chant. J’ai appris sur YouTube en écoutant et en regardant des artistes que j’aime à l’oeuvre. C’est comme ça que j’ai développé ma voix.

Quel genre d’enfant étais-tu?

J’étais un enfant trop énergique qui n’écoutait pas à l’école. Je dépensais mon énergie en chantant et en faisant de la musique. De 6 à 16 ans, j’étais réservé et gêné. Je passais mon temps devant les jeux vidéos. J’étais complèteme­nt accro et je manquais même l’école pour jouer. J’avais un mode de vie très sédentaire. J’ai donc gagné du poids, au point où je pesais 215 lb à 15 ans.

Tu as décidé de te prendre en main et tu as vécu une grande transforma­tion physique à l’adolescenc­e. Qu’est-ce qui a motivé cela?

ça, et non seulement j’ai fondu, mais j’ai grandi intérieure­ment à travers tout ça.

Et l’entraîneme­nt fait partie de ta vie depuis...

Oui, au même titre que de manger et de dormir. Je ne pourrais plus me passer du gym. J’y vais de quatre à cinq fois par semaine et j’ai un mode de vie plus sain.

Quel a été ton parcours dans la musique?

Je suis pas mal autodidact­e. J’ai tenté de faire des études en musique. Je suis allé au Cégep de Saint-Laurent en guitare classique, mais j’ai abandonné, car je n’aimais pas les cours obligatoir­es. Ensuite, j’ai suivi des cours pour être ingénieur du son. Aujourd’hui, j’ai un studio à la maison. C’est une autre passion. Je travaille aussi pour mon père dans une imprimerie. Mais je compte bien gagner ma vie dans la musique. Pour l’instant, je joue dans les bars, les mariages et les événements corporatif­s.

Est-ce vrai que tu as déjà été arrêté parce que tu faisais de la musique?

Oui. Avant de chanter dans les bars, je chantais dans la rue à Sainte-Anne-de-Bellevue. C’était la première fois que je faisais ça, et je voulais voir ce que ça allait donner. J’ai donc chanté, et puis, tout à coup, les gens se sont entassés autour de moi. Comme il y avait trop de monde et que je n’avais pas de permis, les policiers ont voulu m’arrêter. Les gens se sont mis à protester, car ils me trouvaient bon. Finalement, devant la pression, les policiers m’ont laissé jouer, et l’année suivante, je me suis procuré un permis — ce genre de permis

n’existait pas dans ma ville, j’ai été le premier à en avoir un.

Tu es donc très connu dans ta région...

Je chante assez régulièrem­ent dans un bar qui s’appelle le Cunnigham’s Pub. Je joue aussi un peu partout au Québec. Je chante des covers de chansons de musique populaire d’artistes, tels que Ed Sheeran et James Arthur.

De quoi es-tu le plus fier jusqu’à présent?

Je n’ai pas un long parcours, mais je suis fier de la confiance que j’ai en moi depuis quelque temps. J’ai aussi un côté très spirituel et je comprends mieux qui je suis. Je suis fier de ça.

Qu’est-ce qui t’a amené à faire les auditions?

J’ai décidé de m’inscrire sur un coup de tête. Je me suis pointé à la dernière journée des auditions. Je me suis dit que je n’avais rien à perdre. Ils m’ont rappelé le lendemain pour me dire que j’allais faire les Auditions à l’aveugle. J’étais très content. Je ne suis pas un habitué des concours.

As-tu été surpris de voir des coachs se retourner?

Quand Éric et Lara se sont retournés, c’était merveilleu­x. C’est pas mal le plus beau feeling que j’ai vécu de ma vie.

«Mon frère, qui est danseur, m’a amené dans un gym. Non seulement j’ai fondu, mais j’ai grandi intérieure­ment à travers tout ça.»

Pourquoi as-tu choisi Lara Fabian?

J’ai toujours été un fan de Lara, autant pour son côté vocal que pour son côté théâtral. Elle a un grand sens du texte, et je voulais aussi apprendre ça avec elle. Pour moi, Lara est une idole. Je me pince tellement je n’arrive pas à croire que je travaille avec elle!

Qu’aimerais-tu faire découvrir de toi à travers l’aventure de La Voix?

Mon côté humain et aussi ma voix. Je veux m’approcher du public, car sans lui, on n’est rien, nous, les artistes.

 ??  ??
 ??  ?? Quand il ne fait pas de la musique, il travaille à l’imprimerie de son père. Sa première performanc­e sur scène dans un bar.
Quand il ne fait pas de la musique, il travaille à l’imprimerie de son père. Sa première performanc­e sur scène dans un bar.

Newspapers in French

Newspapers from Canada