Sophie Bourgeois
PASSIONNÉE DE VOYAGES
Sophie Bourgeois fait une distinction importante entre «vacances» et «voyages». Les vacances, c’est pour relaxer, se reposer, tirer la plogue, tandis que les voyages sont de belles occasions de découvrir des paysages, des cultures et des êtres humains. Qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, la comédienne, maman et globe-trotteuse ne laisse jamais son passeport s’empoussiérer!
Sophie, d’où te vient ta passion pour les voyages?
J’ai réalisé mon premier vrai voyage à l’âge de 12 ans, en France, dans le cadre d’un projet scolaire. Puis, à 16 ans, je suis partie au Venezuela. C’est là que j’ai eu la piqûre, avec un grand «P»! Lorsque j’étudiais à l’école de théâtre, je partais pour le Mexique tous les hivers, avec 300 $ en poche pour deux semaines! Par la suite, j’ai visité les États-Unis et les Bahamas plusieurs fois, ainsi que l’Espagne, le Vietnam, le Laos, la Thaïlande, les Philippines et l’Indonésie.
Ton passeport ne reste pas rangé bien longtemps!
Lorsque j’étais de la distribution de l’émission pour enfants Cornemuse, je travaillais six mois et je voyageais à travers le monde le reste de l’année. De beaux gros voyages!
Dont plusieurs excursions sousmarines, puisque tu es passionnée de plongée!
Mes plus belles plongées à vie, je les ai réalisées aux îles Similan, situées à une centaine de kilomètres au nord-ouest de l’île de Phuket, en Thaïlande. À ma première sortie dans les eaux thaïlandaises, j’ai joué avec une maman raie manta et son bébé pendant 45 minutes! Ils s’amusaient à passer dans les bulles que produisait mon équipement.
Un moment assurément magique!
J’ai déjà pris part à des plongées organisées, où l’on allait nager avec des dauphins ou des requins, mais les plus belles rencontres sous l’eau sont celles qu’on n’attend pas, comme cet échange avec les raies mantas. De retour sur le plateau, j’avais juste le goût de pleurer de joie, tellement ce que je venais de vivre était quelque chose d’extraordinaire.
Qu’apprécies-tu particulièrement de la plongée?
Lorsque je suis sous l’eau, je découvre un monde qui ne m’appartient pas; j’ai l’impression d’être toute petite dans ce grand univers marin. J’ai fait approximativement 225 plongées dans ma vie, la majorité avant d’avoir mes enfants. À l’époque, j’avais un urgent désir de voyager, de voir le monde, autant sur terre que sous l’eau! (rires) Je me disais que, lorsque je serais maman, il faudrait que je patiente plusieurs années avant
d’effectuer de nouveau de grands voyages à l’étranger.
Avec la maternité, as-tu mis ta passion en veilleuse?
Je continue de voyager, mais autrement! Je suis allée plusieurs fois aux Bahamas, puisque ma grande soeur, la marraine de mes enfants, habite làbas six mois par année. L’été dernier, nous sommes allés pêcher en famille dans le fjord à Tadoussac: mon père, âgé de 77 ans, ses trois enfants — mon frère, ma soeur et moi — et ses trois petits-enfants. Des baleines sautaient juste à côté de notre chaloupe; de précieux souvenirs! Un voyage de ski à Jay Peak figure à l’horaire, ainsi qu’un voyage de vélo de montagne avec des amis. Je rêve de visiter des lieux plus exotiques avec mes enfants, comme l’Inde. Mais à 10 et 6 ans, ils sont encore un peu trop jeunes à mes yeux. Il faut dire que j’ai un petit côté mère poule bien assumé. Je choisis d’abord et avant tout des destinations sécuritaires lorsque je suis avec eux.
Voyages-tu également sans les enfants?
Ça m’arrive! Je reviens d’un séjour en Colombie-Britannique avec une
« Chaque fois que j’étais à l ’autre bout du monde, je ressentais très fort cette envie d ’avoir des enfants pour leur faire découvrir le monde, d ’autres cultures, d ’autres couleurs de peau!»
chum de fille. Je les ai «skypés» tous les jours, afin qu’ils voyagent virtuellement avec moi! (rires) J’ai eu un gros coup de coeur pour le petit village côtier de Tofino, située sur l’île de Vancouver, réputé pour ses magnifiques plages quasiment désertes, ses vagues prisées des surfeurs et ses forêts de cèdres géants. Je suis une fille de plein air: dans le bois, je me sens bien, je me sens à ma place. Tofino est, selon moi, un véritable petit paradis sur terre!
Tes enfants ont-ils hérité de ta passion pour les voyages?
Bien sûr! Je la leur ai transmise dans leur ADN! (rires) Charlie me
«J ’ai fait approximativement 225 plongées dans ma vie, la majorité avant d ’avoir mes enfants. À l ’époque, j’avais un urgent désir de voyager...»
demande souvent: «À quand notre premier voyage sac à dos mèrefille?» Elle rêve du Costa Rica et de la Thaïlande! C’est certain que, dans un futur proche, de beaux grands voyages maman-enfants nous attendent, Charlie, Tomi et moi.