SASKIA THUOT
Bonjour! J’espère que vous allez bien! :-) J’ai le bonheur d’animer l’émission Bien, et je suis vraiment heureuse de prolonger le plaisir avec cette chronique, dans laquelle je vous fais part de trucs qui font du bien au quotidien. Bonne lecture!
Elle parle du blues du dimanche dans sa chronique
Souvent, je vous dis à quel point j’ai l’impression que le temps nous file entre les doigts et qu’en vieillissant, il me semble que tout va encore plus vite. Grandmaman me l’avait dit et elle avait raison. ;-) Je pense entre autres à nos fins de semaine, qui semblent passer beaucoup trop rapidement!
Je me souviens que, au secondaire, je faisais un X sur les journées qui passaient en rêvant à mon vendredi soir et en trouvant que le temps ne passait jamais assez vite. Maintenant, j’aimerais pouvoir arrêter le temps pour avoir quelques heures de plus dans une journée, surtout quand la fin de semaine se termine. Le blues du dimanche est un phénomène qui touche près de 80 % des personnes, selon le psychologue Marc-André Dufour, qui était invité à l’émission. Cette déprime se fait parfois sentir le dimanche soir, mais elle peut malheureusement commencer encore plus tôt. Les fins de semaine sont déjà assez courtes; c’est dommage de perdre tout ce temps à regretter parce que, de toute façon, ce congé va inévitablement se terminer!
On peut aussi croire que c’est seulement la perspective de retourner au travail qui nous met dans un état pareil. Toutefois, même si l’on adore notre travail, la routine de la semaine vient avec son lot de défis. Le week-end passe tellement vite, on peut donc avoir l’impression de ne jamais profiter pleinement de notre pause. Huit personnes sur dix rapportent qu’elles n’ont pas assez de temps pour prendre soin d’elles et de leur famille, même si c’est essentiel à leur équilibre. On se sent pressé par le temps, tout le temps... Voici quelques pistes proposées par Marc-André pour mieux profiter de chaque moment:
• Mettre les technologies de côté pour mieux se retrouver. Lâchons nos cellulaires et nos ordinateurs. Même si, pour plusieurs, ils sont devenus indispensables, il faut les mettre de côté, surtout si l’on est tenté de répondre aux courriels du bureau. De toute façon, passer beaucoup de temps sur ces appareils intelligents, c’est aussi se fermer aux autres.
• Accorder de l’attention aux gens qui nous entourent et faire des loisirs avec eux. Échanger, se parler, communiquer...
• Éviter de planifier les heures à venir au quart de tour, même si l’on entendra peut-être la fameuse phrase: «C’est plate, j’ai rien à faire!» Qui sait, l’imagination pourrait prendre le dessus et laisser place à un beau moment complètement imprévu et agréable!
• Cultiver de petites choses qui donnent un sens à nos vies. Identifier ce qui nous fait du bien et leur laisser plus de place dans notre quotidien, et pas seulement le week-end! Personnellement, j’adore me retrouver entourée de mes enfants et de mes amis avec un bon repas, de la musique et de la jasette. Si, en plus, on va marcher tous ensemble en soirée, c’est le bonheur! Rien d’original ici, vous me direz: comme quoi ça peut être simple, parfois!
À la semaine prochaine xx