SARAH-JEANNE LABROSSE
UNE NOUVELLE CORDE À SON ARC
Celle qui, en quelques années, est devenue l’idole des jeunes autant que des adultes avec des rôles dans des séries telles que Le chalet, Unité 9 et Les pays d’en haut a annoncé récemment qu’elle sera l’égérie de la compétition de danse Révolution. La jeune femme nous parle de ce nouveau défi.
Sarah-Jeanne, pourquoi as-tu accepté de participer à ce projet?
Au départ, j’avais refusé. Mais quand j’ai assisté aux auditions en tant que juge invitée, j’ai capoté! J’avais sous-estimé les côtés sportif et humain de cette aventure. En sortant des studios de TVA, j’ai appelé mon agent pour lui dire que si le poste était encore libre, je le voulais.
Quelle est la différence entre le rôle d’égérie et celui d’animatrice?
Il n’y aura pas d’animation dans le sens propre du terme. Je vais plutôt suivre les candidats durant tout le processus, autant dans les hauts que dans les bas, et je vais aussi recueillir leurs commentaires. Je ne m’y connais pas du tout en danse, je suis nulle. Mais comme j’ai longtemps fait des compétitions de tennis, je comprends les sacrifices que ça exige. Je me reconnais aussi dans le côté interprétation. Je suis émue quand je regarde les candidats s’exécuter. Ils me touchent. Ils sont beaux à voir et je suis fière de les accompagner!
Tu as assisté à plus de 3000 auditions. Tu es très impliquée dans le processus!
Oui, je veux être là lors de chaque étape. C’est une des choses que j’aime de ce projet: on me laisse une grande place. Je peux ajouter ma couleur, être moi-même et rester spontanée. C’est vraiment une belle expérience!
Parlons de tes autres projets. Depuis quelque temps, on peut te voir dans la deuxième saison de Féminin/Féminin...
Oui, j’aime vraiment cette série. C’est bien fait, c’est beau... On se laisse porter par l’ambiance. Chloé Robichaud, la réalisatrice, a fait un travail remarquable avec le budget qu’elle avait.
Peux-tu nous parler de ton personnage?
Julie est une fille mature et très stable sur le plan émotif. Elle a fait le choix d’être avec Céline (Macha Limonchik), qui a 15 ans de plus qu’elle, mais celleci a de la difficulté à comprendre pourquoi une jeune femme s’intéresse à une fille plus vieille. Je trouve ça intéressant, car c’est un sujet qui sera toujours d’actualité, qu’il s’agisse d’un couple hétéro ou homosexuel. Et ça me rejoint, car je suis aussi une grande romantique qui n’a pas peur de s’investir dans une relation à long terme.
À l’époque, certains comédiens hésitaient à endosser un personnage homosexuel. Y as-tu pensé avant d’accepter le rôle?
Non, et j’ose espérer que ce genre de questionnement ne se pose plus de nos jours. L’homosexualité est une chose tellement normale dans mon quotidien... Je trouve que les jeunes normalisent énormément l’homosexualité et que c’est intégré maintenant.
Tu as aussi repris le rôle de Donalda dans Les pays d’en haut cet hiver. Que penses-tu de la troisième saison?
Donalda vit une situation cauchemardesque. Rien n’est facile pour elle depuis la naissance de son bébé. Séraphin lui fait la vie dure, et elle se bat pour sa vie et celle de son enfant.
C’est comment pour toi de tourner avec un bébé?
C’est vraiment particulier, et je me suis rapidement attachée à lui. Quand je l’ai dans mes bras, il nourrit mon personnage. Il est si fragile et si petit que je ne veux que le protéger.
« On me laisse une grande place dans Révolution. Je peux ajouter ma couleur, être moi-même et rester spontanée.»
As-tu d’autres projets en chantier?
J’ai récemment participé au doublage de Tomb Raider, où j’ai prêté ma voix au personnage de Lara Croft, et j’ai adoré ça! Ça m’a donné envie d’interpréter un personnage semblable, un rôle qui exigerait une préparation et un entraînement physique intenses. Mais disons que, pour le moment, avec les tournages des Pays d’en haut et du Chalet, en plus de Révolution, la cour est pleine. Je suis comblée et choyée!
La compétition de danse Révolution sera diffusée cet automne à TVA.
Les pays d’en haut, lundi 21 h, à Radio-Canada.
Féminin/Féminin, en ligne sur ICI Tou.tv.