7 Jours

TOUT BAS OU À VOIX HAUTE

De Marie-Lise Pilote

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Avec ce premier livre en apparence tout simple, Marie-Lise Pilote vise juste. Elle nous entraîne dans un récit oscillant entre émotion et sagesse, qui nous permet de découvrir la femme derrière l’humoriste. Et quand on le referme, on se sent bien. Tout simplement.

Qu’est-ce qui vous a poussée à écrire ce livre?

Je n’ai pas eu le choix! L’écriture a toujours été un tirailleme­nt pour moi. Je l’ai fait pour donner l’exemple. Il est dédié à mes filleuls pour cette raison. L’écrire, pour moi, c’était vaincre mes peurs. Daniel, mon conjoint, a toujours aimé me lire. C’est lui qui, un jour, m’a emmenée dans une maison d’édition. Il n’y a rien que je n’ai pas dit pour le faire changer d’avis. Il m’a simplement répondu: «Tu vas aller au bout de ça, tu vas écrire ton livre.» Il se fichait complèteme­nt de ce que je disais! (rires)

Comment s’est passée cette rencontre à la maison d’édition?

Quand j’ai rencontré la directrice, j’ai lancé plein d’idées, et elle était vraiment intéressée. J’ai commencé à écrire avec un stress immense. Mais lors de notre deuxième rencontre, elle m’a dit de prendre mon temps, qu’elle avait confiance en moi. Ç’a été une libération. Ma première lectrice, ç’a été ma filleule Florence, qui avait alors 11 ans. C’est une vieille âme; on est liées toutes les deux. Quand je lui ai dit que je ne trouvais plus ça si bon, elle m’a répondu: «C’est normal, parce que tu as évolué. Je vais te le dire, moi, si c’est bon!»

Le processus d’écriture a-t-il été difficile?

Ç’a été un long processus: j’ai mis trois ans pour écrire ce livre! J’ai beaucoup appris et j’ai réglé bien des choses. J’ai tellement pleuré en écrivant le texte sur la mort de mon père. J’ai l’impression d’être allée au bout de quelque chose. Dans ce livre, je me suis permis d’être qui je suis, je n’ai pas cherché autre chose que ce que je suis réellement.

Que souhaitez-vous pour ce livre?

J’espère que les gens vont comprendre ce que je veux faire avec ces textes. Ma mère, par exemple, ne comprend pas ce que je vais chercher dans mes voyages. En l’écrivant, je me disais qu’elle allait peut-être enfin comprendre. Et peut-être qu’en le lisant, les gens vont avoir envie de faire des choses, comme de l’art ou des voyages. Je souhaite que ce livre soit rassembleu­r. J’ai hâte d’aller à la rencontre des gens!

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