7 Jours

Samuel Babineau «C’était le plus beau moment de ma vie!»

21 ANS, LÉVIS

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Avant de mettre les pieds sur la grande scène de La Voix, ce jeune homme n’avait jamais chanté devant un public de plus de quatre personnes. Il a donc eu tout un choc en voyant tous les coachs se retourner pour lui. Entrevue avec un chanteur qui s’est découvert un intérêt pour la musique sur le tard.

Samuel, qu’est-ce qui t’a amené à vouloir participer à La Voix? C’était simplement par envie de vivre une telle expérience. Comme je n’avais jamais chanté sur une scène, je voulais voir ce que c’était. Puis, j’aimais aussi l’idée de chanter devant des grands de la musique. Disons que c’est un beau coup de folie!

Quel souvenir gardes-tu de ton Audition à l’aveugle?

C’était assez fou! Avant mon audition, je n’avais jamais chanté devant plus de quatre personnes. Donc, monter sur scène devant un immense public — sans oublier les caméras —, ç’a été tout un défi! Cela dit, je ne garde que du bonheur de cette expérience. Dès le premier instant, j’étais sur un nuage. C’était comme si j’avais quitté mon corps et que mon inconscien­t avait pris la relève. C’était le plus beau moment de ma vie!

Comment te sentais-tu, quelques heures avant ta prestation?

Durant les semaines qui ont précédé l’audition, je n’y pensais pas trop. Mais le matin même, j’étais mort de trouille! Je me souviens de n’avoir pratiqueme­nt pas parlé durant le trajet en voiture. Finalement, Esther Teman, de la production, m’a dit: «Tu viens faire de la musique!» Ça m’a beaucoup aidé à me calmer.

As-tu été surpris de voir les coachs se retourner pour toi?

Honnêtemen­t, je ne me souviens plus de ce qu’ils ont dit. Juste de pouvoir être entendu par ces gens-là, c’était énorme pour moi. Je ne m’attendais pas à poursuivre l’aventure; c’est un peu irréel pour moi, tout ça. Je suis très content!

Qu’est-ce qui t’a amené à choisir l’équipe de Garou?

Disons que ç’a été assez serré: Garou et Éric ont deux voix qui viennent me chercher, et j’ai longtemps hésité entre les deux. Cependant, Garou a un côté un peu plus sentimenta­l que rockeur. C’est pour ça que j’ai penché vers lui, mais j’aurais bien aimé travailler avec Éric aussi.

Comment en es-tu venu à faire de la musique?

J’ai acheté ma première guitare il y a à peine un an, pour faire comme un ami. Puis, je suis parti en Thaïlande, où je me suis acheté un ukulélé, et j’en ai joué tous les jours sur la plage. La musique me faisait du bien, alors j’ai décidé de poursuivre dans cette voie. C’était désormais clair; c’était ce que je voulais faire de ma vie. Ç’a été deux mois magnifique­s, où j’ai beaucoup appris sur moi-même.

François Lachance t’a dit quelques mots d’encouragem­ent. Qu’aimes-tu de cet artiste?

J’aime beaucoup ses textes. J’ai aussi déjà chanté une de ses chansons, Sur le seuil, à mon père. À La Voix, j’ai beaucoup aimé Soran Dussaigne. En le voyant, j’ai eu envie de faire de la musique et j’ai réalisé que c’était possible.

Parle-moi du porte-bonheur que tu avais entre les mains le jour de ton audition...

C’est l’ange en cristal de ma blonde; elle me le prête pour chaque grande étape de ma vie. Je le tiens dans mes mains, et ça m’aide. Je l’avais lors de mon audition et je vais l’avoir pour la suite de l’aventure.

Depuis combien de temps es-tu en couple avec elle?

Nous sommes ensemble depuis deux ans et demi. Elle se prénomme Sabrina et elle est ma plus grande fan. Elle est toujours là pour m’écouter et m’encourager, même quand ce que je fais est moins bon. Elle est une excellente guide pour moi. Je l’aime.

«Je n’avais jamais chanté devant plus de quatre personnes. Monter sur scène devant un immense public, ç’a été tout un défi!»

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 ??  ?? Sur la plage avec son précieux ukulélé. En Malaisie, lors d’un voyage qui a changé sa vie.
Sur la plage avec son précieux ukulélé. En Malaisie, lors d’un voyage qui a changé sa vie.

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