SOUVENIRS D’ENFANCE
«Mélanie a évoqué son enfance au sein d’une famille nombreuse. Plus jeune, elle aurait donc voulu être comme les autres! Elle voulait se fondre dans la masse. Puis, en grandissant, elle a compris que son charme venait de sa différence. Elle est la huitième d’une famille de huit. Sa mère lui a souvent dit qu’elle aurait été satisfaite avec sept enfants. Elle a donc souvent senti qu’elle n’avait pas sa place au sein de cette famille. Elle est très consciente du fait que c’était sa perception et que ce n’était pas nécessairement celle des autres. Chez elle, comme tout le monde se dépêchait à manger le repas principal pour se lancer sur le dessert, elle devait donc se battre pour avoir sa part. Cela a fait en sorte que son rapport à la nourriture a été particulier. Elle confie avoir eu des tendances boulimiques. On comprend que ce qu’elle a vécu a formé la femme qu’elle est devenue. Pendant longtemps, elle n’a pas aimé la petite fille en elle. Elle était parfois la méchante ou l’intimidatrice; c’était sa manière de se défendre et de se venger de ce qu’elle vivait à la maison. Mélanie a cherché à faire sa place, à tester les limites. On comprend que cela s’est peut-être transposé dans sa carrière.
«AU DÉPART, ANNIE RÊVAIT DE FAIRE DE LA GYMNASTIQUE. À CAUSE DE BLESSURES QU’ELLE AVAIT SUBIES, ELLE A DÛ SE TOURNER VERS UN AUTRE SPORT.» «MATHIEU N’A JAMAIS ÉTÉ CAPABLE DE CONSTRUIRE DES AMITIÉS OU DES RELATIONS À LONG TERME. MÊME EN AMOUR, IL SE LASSE RAPIDEMENT.»