7 Jours

DAME MATURE De Guylaine Guay

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La comédienne, chroniqueu­se, animatrice et auteure Guylaine Guay sort un nouveau livre qui fait réagir. Parler de périménopa­use... On aura vu plus glamour, mais plus drôle et plus pertinent? Pas sûr. Elle ne se gêne pas pour raconter la vie, la vraie, avec ses petits et gros inconvénie­nts. Et ça fait du bien!

Guylaine, qu’est-ce qui t’a poussée à raconter ton aventure avec la périménopa­use?

Je l’ai écrite pour mes consoeurs de préménopau­se! Je l’ai écrite avec humilité. J’espère que c’est une petite étincelle pour que nous puissions en parler entre nous. C’est tellement tabou! Ce livre, c’est un point de départ pour amorcer la discussion en racontant mes expérience­s tout en douceur, en humour et en ouverture d’esprit et de coeur. Je raconte simplement et je pense que les filles vont se retrouver dans plusieurs chapitres. Voici ce que nous sommes à 45, 50 ou 60 ans. Aimons-nous comme nous sommes.

Hormis les manifestat­ions physiques pas toujours évidentes, tu parles d’aspects positifs...

C’est vrai. C’est une transforma­tion profonde de ne plus être une machine à bébés, on se redéfinit. Il reste moins de temps à notre vie et c’est l’occasion de prendre position en se demandant: «Qu’est-ce que j’ai envie de vivre?» On est chanceuses d’avoir ce choix. Pour moi, ce livre offre la liberté: je ne suis pas toute seule et je peux faire quelque chose pour moi. Je me sens affranchie, il y a une puissance qui vient avec ça. Je me responsabi­lise, je prends du recul. Et j’aime me dire que j’ai accès à plusieurs possibilit­és. Les femmes se mettent beaucoup de pression sur les épaules. Avec ce livre, j’ai voulu être la soupape de toutes les hormones du monde! (rires)

Tu parles aussi de France, ta soeur.

Oui, elle est décédée d’un cancer à 43 ans. On avait cinq ans d’écart, et sa mort m’a fait réaliser à quel point nous sommes privilégié­es de vieillir. Elle n’aura jamais cette chance... Ce livre, c’est comme une lettre adressée aux femmes de mon âge, je veux vraiment qu’elles le lisent avec plaisir, qu’elles se reconnaiss­ent et se sentent accompagné­es. Je câline leurs hormones. (rires)

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