GUY MONGRAIN 25 ans de souvenirs
Guy, en 25 ans d’animation de La poule aux oeufs d’or, quels participants ont été les plus marquants?
En mai 2005, nous avons remis le gros lot le plus élevé de toute l’histoire de La poule aux oeufs d’or, soit 1 075 000 $. Mais ce n’est pas obligatoire de faire un millionnaire pour vivre des moments marquants. Je pense entre autres à ce jeune homme au physique de footballeur... Quand il a découvert qu’un montant de 400 000 $ se cachait dans l’oeuf, il était tellement content qu’il m’a pris dans ses bras et m’a soulevé de terre! (rires)
Certains participants vous ont visité plus d’une fois sur le plateau, n’est-ce pas?
Oui! Depuis les débuts, en 1993, une dame originaire d’Amqui et une autre de Ville-Sainte-Catherine ont participé trois fois chacune à l’émission. C’est ce qu’on appelle être chanceux rare! Sinon, des participants qu’on a vus deux fois en 25 ans, ça arrive régulièrement.
Quel est votre plus beau moment à La poule aux oeufs d’or?
Moi qui suis mélomane, j’ai vécu de beaux moments lors des émissions spéciales, qui comprennent une portion variété. À Saint-Tite, dans le cadre de La poule aux oeufs d’or gala country, Patrick et Ludovick Bourgeois — bien avant que ce dernier remporte La Voix — ont partagé la scène pour interpréter Wake Up Little Susie. C’était un moment magique! Même chose pour
Brigitte Boisjoli, qui a interprété Crazy, de Patsy Cline. Je me souviens aussi de l’interprétation de Me and Bobby McGee par la chanteuse Ima. C’était tellement touchant que, pendant un instant, j’ai oublié que j’étais en train d’animer un show télé!
ANIMATEUR... DE FOULE!
«En 25 ans, il n’y a jamais eu d’animateur de foule à La poule aux oeufs d’or.
Je n’en veux pas, parce que j’ai bien trop de plaisir à jaser avec le public! Je fais participer les gens en studio, je les mets dans le coup en leur disant: “Si l’émission est bonne, c’est grâce à vous. Et si c’est plate, c’est de votre faute!” (rires) Nous effectuons une répétition avec eux, avant l’enregistrement. Je leur lance alors: “Vous êtes mieux d’être bons, parce qu’on a un public de rechange qui attend dans le corridor!” Ça les fait toujours bien rigoler!» partage l’animateur.
DES PETITES ET GRANDES SURPRISES!
«Ma mère disait toujours: “L’argent, ça ne fait pas le bonheur, mais ça aide.” C’est tellement vrai. Pas obligé de gagner le gros lot! Remporter 40 000, 50 000 ou 60 000 $, ça fait une belle différence dans la vie des participants. Je ne parle jamais de projet avec les gagnants, parce que “projet” rime avec “budget”. Je parle plutôt de rêve, car rêver ne coûte rien. La plupart désirent une nouvelle auto, faire un voyage, entreprendre des rénovations dans leur maison, gâter leurs proches... Et si leur rêve, c’est de payer leur hypothèque, c’est bien correct aussi! (rires)» dit Guy Mongrain.