Martin Giroux

Depuis deux ans, Martin Giroux voyage partout sur la planète dans le cadre de la tournée de la comédie musicale Notre Dame de Paris. Ses séjours en France, en Russie, au Liban, en Turquie et à Taïwan lui ont permis de découvrir de nouvelles cultures et de prendre goût aux voyages. Mais cet été, c’est au Québec qu’il pose ses valises pour la revue musicale Cocktail.

Martin, tu as, semble-t-il, un bel été au programme... Oui, je suis de la revue musicale Cocktail, qui est présentée à L’Assomption. Nous la présenterons ensuite à Victoriaville. Une belle chimie s’est installée entre les chanteurs. C’est un show rafraîchissant que tout le monde va apprécier. Puis, à partir de la mi-août, j’enchaînerai avec Notre Dame de Paris, qui sera en tournée partout au Québec jusqu’en octobre. J’ai aussi un projet d’album avec mon band; alors, les rares journées de congé que j’aurai cet été seront consacrées à l’écriture et à la composition de chansons.

Depuis quand fais-tu partie de la tournée de Notre Dame de Paris?

Depuis octobre 2016. Nous avons passé deux mois à Paris au Palais des Congrès, puis nous sommes allés dans plusieurs villes à travers la France. Cette tournée-là a duré 10 mois. Nous avons beaucoup voyagé pour Notre Dame: à Taïwan, au Liban, en Turquie, en Russie... Ça m’a permis de visiter des pays que je ne m’attendais vraiment pas à voir dans ma vie. Tout ça grâce à la musique! C’est un privilège de revenir présenter ce spectacle au Québec.

As-tu visité des destinations exotiques?

Oui. Récemment, nous sommes allés à Istanbul et à Saint-Pétersbourg. Ce sont des endroits magnifiques! Je n’avais pas beaucoup voyagé dans ma vie. Je ne m’attendais pas à ce que ça me plaise autant. Ces voyages m’ont ouvert d’autres horizons. J’ai envie de voir autre chose. Ça fait du bien de plonger dans d’autres cultures, de goûter de nouveaux plats, de parler avec des gens sur place. Ça nous enlève nos oeillères. Ça fait du bien à l’âme. En tout cas, moi, ça m’a fait beaucoup de bien. Ça m’inspire aussi. J’ai envie d’écrire là-dessus, d’essayer de nouveaux instruments...

T’es-tu senti dépaysé parfois?

Oui, ça prend un moment d’adaptation. Mais quand on s’installe pour trois ou quatre semaines, on développe de nouvelles habitudes. L’être humain est fait pour s’adapter à toutes sortes de situations.

Tu mènes une vie qui fait rêver!

(Rires) Oui, c’est vrai. Je me considère comme chanceux. Je ne veux pas que ça s’arrête, mais je suis conscient qu’un jour ou l’autre, je devrai faire le deuil de tout ça. J’essaie donc d’en profiter au maximum!

Comment vis-tu le fait de devoir laisser ta famille quand tu pars à l’étranger?

Une chance que la technologie existe! Ça me permet de garder le contact avec ma famille en dépit de la distance. Il y a des compromis à faire, mais nous y arrivons. Ma fille et moi essayons de nous garder un moment dans la semaine pour nous appeler, nous parler, nous voir, prendre des nouvelles l’un de l’autre. Marine a eu cinq ans en janvier dernier.

Elle reste donc à la maison avec maman?

Oui. Elle débutera la maternelle en septembre. Les premières fois que je suis parti, j’ai trouvé ça difficile. J’avais déjà fait des tournées au Québec, mais jamais plus de trois ou quatre jours à la fois. Lorsque je pars longtemps, les premières semaines sont difficiles à traverser. Ma conjointe et ma fille sont venues me voir à Paris, mes parents aussi. Nous nous organisons le mieux que nous pouvons. J’ai la chance d’avoir une famille super compréhensive, qui m’encourage énormément. Au début, lorsque j’ai signé mon contrat, j’ai réalisé que j’allais être parti souvent et pour de longues périodes. Mais on m’appuie tellement que ça m’aide à être serein.

Martin, en terminant, un mot sur ta santé. La forme est-elle au rendez-vous?

Je vais bien. En fait, ça ne pourrait pas mieux aller! Je fais attention. Faire de la tournée, c’est très exigeant; alors, je m’entraîne et je mange bien. Je veux continuer à pratiquer ce métier le plus longtemps possible; je m’arrange donc pour prendre soin de moi.

La revue musicale Cocktail est présentée au Théâtre HectorCharland, à L’Assomption, jusqu’au 21 juillet. Elle sera ensuite présentée au Carré 150, à Victoriaville, du 26 juillet au 11 août. Info: hector-charland.com et lecarre150.com

Notre Dame de Paris sera en tournée au Québec du 11 août au 20 octobre. notredamedeparis.ca