Steph Carse
Célibataire depuis un moment, Steph Carse avait fini par se résigner à terminer sa vie en solo. À peine avait-il renoncé à trouver l’amour qu’il rencontrait celle qui allait devenir sa femme, Natasha. Huit mois plus tard, les amoureux prononçaient leurs v
Steph, combien de temps s’est-il écoulé entre le moment où tu as rencontré Natasha et votre mariage?
Huit mois. J’ai attendu assez longtemps: à mon âge, on n’attend plus... (sourire) J’avais fini par penser que j’étais fait pour vivre seul. Ma carrière était très importante et je croyais que cette difficulté à établir une relation était peut-être le côté sombre de mon métier. J’ai fini par accepter cette situation, jusqu’à ce que je sois invité à participer à une campagne de financement pour une organisation à laquelle je contribue et qui vient en aide aux femmes ayant été exploitées dans le cadre du trafic sexuel. Natasha était sur place. Elle travaille dans le domaine des finances et aide ces femmes à se reprendre en main, notamment sur le plan financier. Mon ami me l’a présentée. J’ai tout de suite aimé sa voix si douce. Et lorsque nous nous sommes donné une poignée de main, on aurait dit qu’elle me retenait, qu’elle ne me laissait pas partir...
À quel moment vous êtes-vous revus?
Je l’ai revue avec des amis. J’ai aimé le fait qu’elle ignorait qui j’étais et ce que je faisais. Ce jour-là, nous avons parlé pendant des heures. Mes amis sont partis se coucher et nous avons poursuivi notre conversation dans un coin de la maison. Entre nous, ça a cliqué. Nous nous sommes rendu compte que nous avions plusieurs points en commun. Nous nous sommes rencontrés le 22 septembre 2017, nous avons eu une première «date» le 22 octobre et nous nous sommes mariés le 22 juin suivant. Je suis né le 22 mai: c’est mon chiffre chanceux.
Lui as-tu fait une demande en mariage officielle?
Oui, et j’avais même demandé à ma mère d’être présente. Mon père est décédé en 1993 et ma mère s’est remariée dix ans plus tard. Nous avons organisé un beau pique-nique dans un parc, et ma blonde ne s’en doutait pas. Mon caméraman était caché dans un buisson. On peut voir cette vidéo sur mon profil Facebook. Ç’a été une surprise totale!
Pourquoi avoir choisi de vous marier, Natasha et toi?
Parce que j’ai tout de suite su que c’était la femme de ma vie et que j’étais l’homme de la sienne. Je crois que son passé l’a préparée à moi et le mien à elle. Nous nous sommes reconnus. Je ne m’étais jamais marié, mais Natasha l’a été très brièvement, à l’âge de 19 ans. Je savais que c’était la bonne personne pour moi. Je ne pensais jamais aimer quelqu’un comme je l’aime...
Comment s’est déroulée la cérémonie?
Elle est arrivée au bras de son père. C’était tellement beau! Ma famille est ici, celle de Natasha est en Californie. Ce sont donc les membres les plus proches de nos familles qui se sont joints à nous. C’était relativement intime. Nous nous sommes mariés dans un ranch à Montverde, près d’Orlando. C’est l’un des rares endroits où il y a des montagnes en Floride; ça me rappelle le Québec. C’était comme dans un conte de fées. Il a plu tout autour dans la région, mais pas là où nous étions. Il y a eu un bel arc-en-ciel. Je voulais l’impressionner, je voulais qu’elle soit fière. Ma mère m’a donné son alliance familiale pour que je l’offre à Natasha et j’ai acheté une alliance pour la compléter.
Avez-vous prévu un voyage de noces?
Je serai en spectacle à Lévis le 4 août prochain, alors je compte lui faire visiter le Québec. Notre voyage de noces officiel se fera en janvier prochain dans le sud de la France et en Italie.
Avez-vous discuté de la possibilité d’avoir des enfants?
Oui! Je n’avais jamais voulu d’enfants, mais maintenant, oui. Par le passé, j’ai présenté beaucoup de filles à ma mère. Mais lorsque je lui ai présenté Natasha, cinq minutes plus tard, elle a confirmé que c’était la bonne personne pour moi.
Steph Carse sera en spectacle à Lévis le 4 août prochain. Pour en savoir plus sur ses projets et ses concerts, consultez le site stephcarse.com.
«Entre nous, ça a cliqué. Nous nous sommes rendu compte que nous avions plusieurs points en commun»