«On est comme une grande famille»
Seem so Far, la troupe de sept danseurs en provenance de Saint-Sauveur, dans les Laurentides, a véritablement marqué les juges en offrant une prestation à la fois originale, audacieuse et mystérieuse au son du classique I Put a Spell on You, de Nina Simone. Entrevue avec Samuelle Bourdeau-Paiement, danseuse et porte-parole du groupe.
Samuelle, qu’est-ce qui vous a amenés à vouloir participer à Révolution?
Honnêtement, ç’a été un coup de tête. Une semaine avant les auditions, on a pris la décision d’y aller. On a eu une bonne année et on était confiants. Finalement, après la première audition, on a eu un appel pour aller passer l’audition à la télévision. C’est fantastique comme expérience et c’est tellement d’émotions!
Comment décririez-vous votre style de danse?
C’est un style assez unique. On suit les pas de Team White, qui sont nos coachs. Il y a des mouvements de hip-hop et un côté très contemporain dans nos interprétations. Team White sont nos idoles et on apprend à naître avec eux.
Depuis quand Seem so Far existe-t-il?
On existe depuis environ cinq ans. Il y a quatre membres qui sont là depuis le début et les autres se sont ajoutés au fil des années. On est très unis, on travaille fort ensemble et on est tissés très serré. Non seulement nous dansons ensemble, mais on est souvent ensemble en dehors des studios de danse. On est comme une grande famille.
Pourquoi ce nom de troupe?
Seem so Far est né d’un ami anglophone qui avait du mal à dire Saint-Sauveur et quand il le disait avec son accent, ça sonnait comme Seem so Far.
Que retenez-vous de votre passage à l’émission?
On a vécu de grosses émotions. Un commentaire des Twins nous a marqués, quand ils ont dit que nous étions l’image de la danse urbaine. Ça nous a touchés, parce qu’habituellement, dans les compétitions de danse, on est comme le vilain petit canard, certains ont du mal à comprendre notre style. Ç’a été très constructif et positif comme expérience.
Êtes-vous fiers de votre moment Révolution?
On en est très fiers. On aime jouer avec les illusions et on a vraiment fait un moment Révolution à notre image.
Quel est le parcours
«On a eu des années difficiles, on a longtemps cherché notre place.»
de Seem so Far jusqu’à maintenant?
On a eu des années difficiles, on a longtemps cherché notre place. Notre style ne s’apparente pas tant que ça à d’autres et on était un peu incompris dans les concours de danse. Mais, depuis l’année dernière, les choses changent. On se fraie un chemin et l’ouverture est différente.
«Team White nous pousse toujours à aller plus loin.»
Parlez-moi de vos chorégraphes, Katerine et Alex Leblanc, qui sont aussi dans la compétition sous le nom de Team White?
Ce sont nos coachs, et ils sont tellement extraordinaires! Ils nous apportent tant de positif, on est très unis. Ce sont deux passionnés et leur passion est contagieuse. Ils sont les meilleurs entraîneurs que nous puissions avoir. Honnêtement, il n’y a pas de compétition entre nous. Au contraire, on s’entraide les uns les autres et nous sommes de la même famille. Ils ont fait naître cette troupe et ils nous poussent toujours à aller plus loin.
Révolution, dimanche à 19 h 30, à TVA.