«C’est comme une histoire d’amour qui se termine»
Celle qui tient le rôle de Kim Vanier dans le populaire téléroman a discuté avec 7 Jours de la fin d’Unité 9, qui tirera sa révérence ce printemps. Elle a aussi évoqué ce qui l’attend par la suite.
É
lise, comment vivez-vous la fin d’Unité 9?
Je n’en suis pas à ma première fin: Emma a duré trois ans, Yamaska, sept ans, Les hauts et les bas de Sophie Paquin, cinq ans, et Montréal P.Q., trois ans. J’ai donc l’habitude de ces fins de séries qui ont duré plusieurs années. Comme n’importe quoi dans la vie, toute fin amène avec elle une responsabilité de remise en question. Je me demande toujours: «OK, qu’est-ce qui m’attend, maintenant? Qu’est-ce qui va me soulever autant?» Chaque fois, c’est comme une histoire d’amour qui se termine...
Combien de jours de tournage vous reste-t-il?
Très peu, cinq ou six. Les derniers tournages de la série auront lieu en novembre.
Y a-t-il un ou des moments sur le plateau d’Unité 9 que vous allez précieusement garder en mémoire?
Il n’y a pas de moment précis. Le plus important, c’est d’avoir fréquenté des femmes exceptionnelles. De plus, jouer les textes de Danielle Trottier — ce que j’avais déjà expérimenté avec Emma et que j’ai également eu la chance de vivre avec Cheval-Serpent — a été extraordinaire. J’ai aussi trouvé exceptionnel de découvrir le réalisateur Jean-Philippe Duval et d’observer son travail dans les coulisses. Ça, je ne l’oublierai jamais. Et puis, oui, il y a eu plusieurs moments de grande émotion...
Savez-vous déjà ce qui occupera votre vie après Unité 9?
Oui, mais je ne peux pas en parler. (sourire) Mais je peux dire que je suis vraiment privilégiée. J’ai de beaux nouveaux projets.
S’agit-il d’une nouvelle série télé ou de cinéma?
D’une série télé. Je continue de vivre une espèce de roulement qui s’avère une fois de plus très bon pour moi.
Unité 9, mardi 20 h, à Radio-Canada.